Allocution Présidentielle. Ce 28 octobre 2020, le Président de la République Française, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la situation sanitaire et les nouvelles mesures en vigueur. Dans la nuit du jeudi 29 octobre 2020 à celle du vendredi 30 octobre 2020, et ce jusqu’au 1 décembre 2020, la France sera à nouveau confinée.
« J’ai décidé qu’il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus. » a déclaré Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisuelle. Mais comment s’en sort actuellement notre département? Christian Allard, Maire Adjoint à la Santé de Meaux, nous a décrit la situation sanitaire du Nord Seine-et-Marne. « La Seine-et-Marne est concernée mais effectivement, aujourd’hui, en Île-de-France, parmi les six départements constituant l’Île-de-France, elle est le département le moins touché, ceci de façon hétérogène. Si on compare la situation de Meaux par rapport à Chelles, par rapport au sujet, Chelles est à un niveau deux fois et demi supérieur en termes de gens contaminés qu’ici. (…)«
Le GHEF se tient prêt. Avec le virus qui circule activement, le nombre de personnes contaminées ne fait qu’augmenter, une situation qui rappelle le printemps dernier. Mais Christian Allard, l’assure, la première vague a été très instructive pour les hôpitaux. « Pour l’instant, dans les deux services de réanimation du GHEF, à savoir Jossigny et Meaux, on est en dessous d’un taux d’occupation de 50%, ce qui est très important puisque ça laisse de la marge à la prise en charge des autres pathologies graves (…) Sachez qu’ici, l’organisation est déjà opérationnelle, forte de l’expérience du printemps dernier (…) On devrait donc pouvoir faire face, dans de meilleures conditions qu’on a pu le faire au printemps dernier, à cette deuxième vague. »
La deuxième vague. Toutes les structures seine-et-marnaises sont impliquées et préparées. « Sur le plan sanitaire, nous avons essentiellement le Grand Hôpital de l’Est Francilien et ses trois principales composantes Meaux, Jossigny et Coulommiers, n’oublions pas les Ehpads et puis enfin la Clinique St Faron. Tout ceci, sont les acteurs sur le plan sanitaire qui sont concernés et mobilisés pour faire face, naturellement, dans les meilleures conditions à l’afflux de patients qui pourraient survenir… et qui ne manquera pas de survenir quand on voit la progression de la circulation du virus et surtout des gens qui doivent être hospitalisés, dont certains, grande différence par rapport au printemps dernier, sont des sujets jeunes. »
En rappelant que dans la nuit du jeudi 29 octobre 2020 à celle du vendredi 30 octobre 2020, et ce jusqu’au 1 décembre 2020, la France entre dans un nouveau confinement.