Les premières micro-bonnes pratiques. Depuis 2019, grâce à l’accompagnement de la ville de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), autour du programme « Cantines durables – Territoires Engagés » (seule commune sélectionnée pour l’Ile-de-France), la Ferté-sous-Jouarre poursuit son action. A l’aide de micro-bonnes pratiques écologiques, la ville souhaite sensibiliser les parents et les enfants à l’avenir de notre environnement, à l’aide du Projet Alimentaire Territorial.
Un projet ambitieux. A l’aide du programme « Cantines durables – Territoires Engagés« , la ville souhaite améliorer le fonctionnement de ses cantines. Quels sont les objectifs ? Proposer des repas plus sains, valoriser les déchets alimentaires en biogaz (à 4 kilomètres du centre-ville), sensibiliser les enfants à une alimentation locale, encourager les initiatives locales (exemple : installation de l’AMAP) et servir d’exemple pour l’agglomération. Comment ? A l’aide de micro bonnes pratiques. Objectif ? Préserver notre environnement et la biodiversité.
Cantines 100% bio, le point de départ. Manger bio et local, est-ce possible ? La ville étant située près de producteurs locaux, les cantines pourront recevoir des produits bio et locaux. Afin d’accélérer cette démarche, la municipalité a prévu de travailler avec le maraîcher de l’AMAP Fertoise, Philippe Cluzeau, situé à Saâcy-sur-Marne. « L’idée est d’avoir une démarche pédagogique et éducative ». Par la suite, les enfants des écoles fertoises auront l’occasion de le rencontrer.
« Quand on donne à manger aux enfants du bio, on participe à la préservation de l’environnement, au développement durable et on favorise la biodiversité. »
Que faire contre le gaspillage alimentaire ? Chaque année, entre 15 et 20 tonnes de denrées alimentaires sont gaspillés par les écoles de La Ferté-sous-Jouarre. Comment améliorer ce chiffre ? « Mouans-Sartoux nous a appris à trier et peser nos déchets alimentaires (…) ce sont les enfants qui trient leurs propres déchets. On trie le gaspillage par grandes familles d’aliments : les entrées, les laitages, les plats principaux et les fruits et légumes. Les enfants se rendent comptent, parce qu’on les fait participer (…) on les sensibilise. » explique Philippe Moni. Chaque jour, c’est en regardant les murs de la cantine que les enfants prennent conscience de la quantité d’aliments gaspillés. « Ils ont envie de battre des records. » nous confie Philippe Moni.
Avoir les yeux plus gros que le ventre ? Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, les enfants mangeront à leur faim. « Les micro bonnes pratiques qu’on nous enseigne consiste à laisser le choix à l’enfant. Quand on lui propose une entrée à la cantine, on lui laissera le choix entre une petite, moyenne et grande portion. » Un enfant qui souhaitera se resservir, le pourra.
« Une alimentation plus saine pour les enfants. » Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT), La Ferté-sous-Jouarre va développer le bio dans les cantines, l’arrivée de l’eco-pâturage, d’un potager éducatif et de six ruches pour sensibiliser les enfants.