Agir en faveur de la protection animale. Pour distinguer les communes franciliennes qui œuvrent contre la maltraitance des animaux de compagnie, la Région Ile-de-France a créé le label Ville amie des animaux. Pour cette première édition, ce nouveau label de qualité a déjà récompensé 44 villes pour leurs engagements. Une, deux ou trois pattes sont attribuées aux lauréates… Meaux a récemment reçu sa deuxième patte.
Après l’obtention du label, la commune vise désormais : la troisième patte. A l’occasion de la remise du label de la deuxième patte, Sandra Lefevre a déjà avancé ces objectifs. « La ville avait déjà mis en place pas mal d’actions (les canisettes, le caniparc). Il n’y avait pas rien de fait, même si cette délégation est toute récente. Là, on travaille pour cette troisième patte qui est la plus haute distinction du label. » Pour accéder à cette troisième patte et améliorer le cadre de vie des habitants, la ville a signé une convention avec Ani’Meaux.
- Quels sont les critères d’évaluation ? Pour obtenir le label Ville amie des animaux, plusieurs critères sont pris en compte. Le jury étudie la démarche globale de la ville, le soutien aux associations de protection animale (ex : Ani’Meaux), la création d’équipements publics (ex : la mise à disposition de sacs à déjections canines). Les actions de médiation animale et de démarches de sensibilisation auprès des habitants sont également pris en compte.
La stérilisation des chats errants, une opération régulière. Les dimanches 20 et 27 mars 2022, deux nouvelles opérations sont organisés. « C’est l’association Ani’Meaux qui se charge de tout ça. Ils nourrissent les chats à horaire fixe, à certains endroits. Ils évitent de les nourrir avant la trappe parce que ça va les inciter à venir. Ils les trappent, toujours en respectant le bien-être de l’animal, le chat va chez le vétérinaire. Il passe par la case stérilisation, vaccination ensuite, il va en famille d’accueil, le temps de se remettre de ces émotions et il est relâché sur son site de capture. » explique Sandra Lefevre.
« Il y a des lois, il faut les respecter. Le chat libre, il faut le stériliser, le relâcher et le vacciner. »
Comment sont organisés les trappes ? En stérilisant les chats par secteur, l’association renforce son action. « Il y a des colonies de chats sur différents endroits de la ville, ça prend du temps de monter ce dossier de convention, parce qu’on est une grande ville. Mais là, ça y est, la convention a été signée et on met tout en œuvre pour stériliser un maximum de chats. » La stérilisation d’un chat libre compte en moyenne 100 euros. La première colonie ciblée est située sur le secteur de Louis Braille.
« On se rend compte que c’est important de les stériliser, ne serait-ce que pour réguler la population. » Notez qu’un couple de chat peut concevoir 20 000 chats en seulement quatre ans. Les prochaines campagnes de stérilisations sont organisés les dimanches 20 et 27 mars 2022.