« On doit se débrouiller tout seul. » En septembre 2021, les élus votaient le principe de la Taxe GEMAPI. Après les inondations subis par les administrés, en juin et juillet 2021, Jean-François Copé évoquait un traumatisme important des riverains et des services. Lors du dernier Conseil Communautaire du Pays de Meaux, du vendredi 8 avril 2022, les élus ont voté à l’unanimité la taxe GEMAPI (La gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations) pour prévenir des inondations.
« Elle a été voté à l’unanimité, chacun avec conscience, que ce soit la majorité ou l’opposition, tout le monde l’a voté. » souligne Régis Sarazin.
Protéger les administrés. Pour prévenir des inondations, des travaux sur tout le territoire sont prévus. « Depuis un certain nombre d’années, l’entretien des rus et des cours d’eau étaient révolus aux syndicats. Il n’y avait pas de moyens ni de travaux. Aujourd’hui, tout ça est récupéré par la Communauté d’agglomération. Maintenant, on rentre dans le vif du sujet, parce que tout ce qui n’a pas été fait depuis dix ans, c’est nous qui en héritons. » Pour faire face aux différents incidents climatiques, la Taxe GEMAPI a été voté à l’unanimité. « Les habitants et les villes ont été inondés, ils ont vu arriver des vagues de boues. Il y a une certaine urgence à faire ces travaux… Et faire des travaux, ça coûte un peu de sou. L’Etat permet de votre une taxe qui peut aller jusqu’à 40 euros, sur le Pays de Meaux, elle est fixé à 18 euros. » Le taxe sera payé par tous les habitants résidant dans l’agglomération du Pays de Meaux.
Comment la taxe a-t-elle été fléchée ? D’après les premières études réalisés par les services, ce sont 2 millions d’euros qui ont été estimés nécessaire. « Cette taxe est complètement fléchée sur les travaux et les études que nous devons faire pour éviter les inondations. On a voté 2 millions de budget qui vont partir dans les travaux et les études hydrauliques pour savoir dans quel sens va l’eau, même si on sait, mais on a besoin d’aller chercher ces réponses à la source. Et puis, comment on peut travailler… On peut peut-être créer des méandres de rus ou replanter des haies ? Beaucoup de solutions s’offrent à nous. » Les données ont été transmis au Trésor Public qui a ensuite, chiffré le montant de la taxe.
Un diagnostic global du territoire. « On fait des études et des travaux dès la première année. » Tous les ans, de nouvelles études seront faites sur le territoire. « On va travailler avec tout le monde, avec les chambres d’agriculture, puisqu’on a prévu des sommes pour dédommager les agriculteurs qui auraient vu leurs terrains inondés de notre faute, parce qu’on aura besoin des champs d’expansion pour garder l’eau, on inondera des terres et on devra rembourser. » Objectif ? Rassurer les administrer. « On veut éviter ça, les gens qui ont été inondés et qui vivent dans l’inquiétude quand ils voient arriver une météo difficile. » précise le Maire de Nanteuil-lès-Meaux.
Quelles villes doivent impérativement subir des travaux ? « On a déjà travailler à Chambry, Meaux, on a déjà travaillé à Chauconin-Neufmontiers, à Nanteuil-lès-Meaux et à Villenoy, beaucoup, beaucoup de choses sont prévues à Villenoy, parce que le fameux ru de Rutel qui traverse les villes de Chauconin et de Villenoy est un ru important. Personne n’a travaillé dessus depuis des années… Aujourd’hui, on se retrousse les manches et on y va ! » La Taxe GEMAPI doit être instaurée avant la fin de l’année 2022.
« Quand il n’y aura plus de travaux à faire, il n’y aura plus de taxe. » promet Régis Sarazin.