Elections législatives, zoom sur la cinquième circonscription de Seine-et-Marne. Chef d’entreprise, père de famille et Maire de Faremoutiers (2014)… A 47 ans, Nicolas Caux, délégué du parti Les Républicains de la 5ème circonscription, poursuit son engagement politique en candidatant aux élections législatives. Depuis RPR (Rassemblement pour la République), le Picard de naissance a tout d’abord collé pour l’ancien député, Olivier Dassault, à l’âge de 15 ans, avant de suivre l’engagement pour la nation de Jacques Chirac et du parti Les Républicains (UMP). Résidant à Faremoutiers, le maire a vécu entre Saâcy-sur-Marne et Mouroux dans ces premières années en Seine-et-Marne.
Une candidature aux couleurs de la Droite Républicaine et de Centre. Actuellement Maire de Faremoutiers, le candidat devra quitter ses fonctions en cas d’élection. Il continuera néanmoins de siéger au Conseil Municipal en tant que Conseiller. « La pluralité est l’essence même de la démocratie. C’est important de pouvoir représenter différents partis, je crois savoir qu’on doit être 12 candidats sur la 5ème circonscription. Depuis plusieurs années, la France connaît des difficultés qui se sont aggravées. Lors des dernières élections présidentielles, les Français ont fait leur choix, je le respecte. Je m’amuse à dire que le Président préside et le gouvernement gouverne. » Nicolas Caux espère changer réellement les choses en proposant sa candidature.
A ses côtés, Véronique Flamant-Bjarstal joue pleinement son rôle de suppléante. Elu en 2020, la Maire de Magny-le-Hongre et Vice-Président de la Communauté d’agglomération du Val d’Europe déléguée à l’Éducation et à l’Enseignement Supérieur a rejoint Nicolas Caux dans cette campagne. « On tenait à la parité. On tenait à représenter l’ensemble de notre territoire, c’est-à-dire, le milieu rural et le milieu urbanisé avec les villes nouvelles. On attache une grand importance à l’appartenance du territoire. On y travaille tous les deux, on y vit tous les deux et on y est élus tous les deux. » Faremoutiers est une ville représentative des communes rurales alors que Magny-le-Hongre est actuellement considéré comme une ville urbaine.
- Quel territoire forme cette 5ème circonscription ? Les cantons de Coulommiers, Crécy-la-Chapelle et La Ferté-sous-Jouarre sont concernés. Au niveaux des communes, celles de Bailly-Romainvilliers, Magny-le-Hongre et Serris forment la circonscription.
Quel est le programme porté par le candidat ? Santé, éducation, sécurité et pouvoir d’achat… Le binôme a rapidement identifié ses priorités. « Quand on passe à la pompe, quand on voit le litre d’essence à 2,20 euros, quand on voit le prix annoncé de l’énergie, déjà sur les factures avec l’électricité, le gaz… Les mesures chocs à prendre, c’est de tout de suite, baisser les surtaxes sur les produits pétroliers. On devrait ramener le prix de l’essence autour de 1,50 ou 1,60 euros pour que ce soit acceptable pour tout le monde. » En territoire rural, la voiture est indispensable quand les transports en commun sont mal desservis.
- A l’échelle locale, le candidat prévoit de soutenir la création de zones franches avec l’exonération d’impôts et de charges pour les commerçants et les artisans. Dans le domaine de l’environnement, Nicolas Caux souhaite revoir le tracé du contournement de Coulommiers qu’il juge inapproprié avec le Parc Naturel Régional.
L’Ile-de-France est le plus grand désert médical de France… En Seine-et-Marne, les villes les plus rurales qui ont vu leur médecin partir à la retraite se retrouvent sans médecin traitant. « On avait le meilleur système de santé au monde, on est en train de le faire mourir. Aujourd’hui, les gens vont aux urgences parce que leur enfant à une grippe ou mal au ventre, ça fait 15 ans que c’est comme ça. Aujourd’hui, il n’y a toujours pas plus de médecins sur nos territoires ruraux, ça va devenir problématique. Au niveau de Faremoutiers, un médecin a été réquisitionné par une commune avoisinante pour aller constater un décès. On en est là ! » alerte Nicolas Caux.
Mais que peut-on faire pour rendre notre département attractif ? « Quand je suis arrivé en 2014, à Faremoutiers, il n’y avait plus de médecins sur la commune. Avec l’appui de la Région, du Département et de la DETR (dotation d’équipement donnée aux territoires ruraux), j’ai sorti une maison de santé en 18 mois. Aujourd’hui, il y a douze cabinets, les douze sont pleins. » Les projets de maisons médicales à Mouroux et à Crécy-la-Chapelle devraient être aidé à l’échelle de l’agglomération, le Département et la Région.
En terme d’éducation, les étudiants Français sont considérés comme les mauvais élèves d’Europe. « Quand je vois les résultats des étudiants en France, les moins biens classés d’Europe, ça devient dramatique. Je ne jette pas la pierre à nos enseignants qui font un travail formidable et que j’essaye d’aider à l’échelle locale. J’aide nos enseignants parce qu’ils sont démunis, ils ne sont pas forcément aidés par leur Ministre, c’est dramatique, ça joue sur nos élèves. » Aujourd’hui, les postes sont plus nombreux que les candidats postulants. « Ils ne sont plus motivés. » En tant que député, Nicolas Caux souhaite développer les filières de l’apprentissage et de l’alternance dans les domaines agricoles et horticoles, de la restauration, du bâtiment et des travaux publics.
Dans les petites villes rurales, les cambrioleurs parviennent à terroriser les habitants les plus démunis. En favorisant une Police Municipale armée et en réduisant les charges administratives, le candidat veut combattre les insécurités. « Nos gendarmes et nos policiers ne sont pas suffisamment aidés et appuyés. Par contre, ils font un travail remarquable. Je les côtoies régulièrement, ils sont sur le terrain, ils font au mieux. Ils ont des chutes de délinquance parce qu’on les aide au mieux. A l’échelle locale, j’envisage de soutenir la vidéoprotection. On s’en rend compte, partout où la vidéoprotection est présente, la délinquance baisse. » souligne le candidat.
Quel député sera-t-il pour le territoire ? « Nicolas est une personne droite qui défend ses idées sans arrière-pensée politique et sans devoir des comptes à d’autres personnes que ses électeurs. Je pense qu’il est le bon candidat pour représenter les Français au niveau national sur les sujets qui les concernent. Nicolas est une personne à l’écoute qui continuera d’échanger régulièrement avec les seine-et-marnais pour leur rendre des comptes mais aussi pour être au plus près de leurs préoccupations et pour les relayer au plus haut niveau de l’Etat. » écrit Véronique Flamant-Bjarstal, sa suppléante.
« Je serai un élu de terrain, j’ai toujours attaché une grande importance au terrain. On peut aller porter la bonne parole à l’Assemblé Nationale, mais si on ne sait pas ce qui se passe sur notre territoire, ça devient compliqué. Je ne serai pas un brillant parisien attiré par les ors des palais. » Les dimanches 12 et 19 juin 2022, les habitants voteront pour le binôme de leur choix aux élections législatives. Dans la cinquième circonscription, Nicolas Caux brigue le mandat de député sous l’étiquette de la Droite Républicaine et du Centre avec sa suppléante Véronique Flamant-Bjarstal.
Les candidats de la cinquième circonscription : Gurvan Judas, François Lenormand, Franck Riester, Pascal Quenot, Eric Noirez, Jacques Lemoine, Jean-Michel Aspro, Eléonore Lajoye, Nicolas Caux, Cédric Colin, Marie-Pierre Chevallier, Redouane Dahmane.