Développement durable, fleurissement et végétalisation… Les grands projets. Réaménagement du Jardin des Trinitaires, requalification de la Place de l’Europe et installation d’un arboretum francilien au Parc du Pâtis… A Meaux, 76 agents se relayent aux serres municipales. Exploitation, production florale, logistique, animations et évènementiel… Organisées sous quatre pôles, les serres municipales sont entretenues par les services. Partez à la découverte des serres municipales…
« On veut que Meaux soit la ville verte de demain, c’est un point sur lequel nous travaillons. »
Des routes aux cimetières, des espaces sportifs au Parc Naturel du Pâtis… En tout, les agents entretiennent plus de 300 hectares d’espaces verts (dont 150 hectares pour le Parc Naturel du Pâtis) à l’année. De la graine à la plante, c’est aux serres municipales que la magie opère. « C’est un lieu où on cultive des fleurs et des plantes avant de les mettre en terre. C’est un lieu où les agents se retrouvent. On prépare le fleurissement et la végétalisation de la ville. » En quelques chiffres, la direction des espaces verts produit : 70 000 plantes, 82 000 bulbes, 130 000 plantes de décorations estivales et 21 000 plantes intérieures.
- Bureaux, ronds-points et animations culturelles… Les plantes et les fleurs sont éparpillées aux quatre coins de la ville.
Aux serres municipales, les cinq tunnels de jardinage et les deux serres (une chaude et une froide) protègent les semis et les jeunes plants. « C’est comme l’évolution d’un arbre, ça commence tout petit avec des semis en terre qu’on met ensuite dans les tunnels chauffés puis froid. Certaines plantes ont besoin de chaleur pour pousser. L’hiver, on ne peut pas les faire pousser à l’extérieur, on leur donne des conditions favorables. » Récemment, la municipalité a investit dans une toute nouvelle serre qui sera opérationnelle à la fin de l’année.
- Quelle est la différence entre un tunnel et une serre ? Une serre de jardinage est en verre alors que le tunnel est construite avec des arceaux métalliques ou en PVC (avec une bâche).
Comment sont choisies les essences plantées à Meaux ? En partenariat avec le Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF), les agents cultivent des plantes et des fleurs spécifiques au bien-être des habitants. « Il faut savoir qu’on travaille avec le Docteur Billard qui est un allergologue. La nature provoque en ville certaines allergies donc, on essaye de mettre les essences les moins allergènes. » Face aux nouvelles technologies et au changement climatique, la direction des espaces verts s’adapte. « On utilise des plantes qui demandent moins d’eau, on essaye de s’adapter à notre environnement. On essaye de désartificialiser dès que possible, créer des îlots de fraicheur, améliorer la qualité de vie des meldois. » En récupérant l’eau de pluie ou en évitant l’usage des plantes en suspension, les agents se montrent vigilants face à la surconsommation.
« Tous les jours, nos agents sont sur tous les fronts aussi bien sur les cimetières que sur les routes. »
Dans le domaine du développement durable, Jean-François Copé compte recenser 50 000 arbres sur la commune en 2026 (contre 25 000, aujourd’hui). « Le budget a été plus que triplé. C’est l’un des plus gros budgets accordé par le maire. Un arbre coupé parce qu’il est malade, ce sont deux arbres qui sont replantés. » Impulsé sous le précédent mandat, le plan de végétalisation suit son cours. Prochainement, des nouveaux aménagements sont attendus Place Fleurus, Place Grandville et Place Théâtre.
- Vous souhaitez découvrir les serres municipales ? Tous les ans, les serres ouvrent leurs portes lors des traditionnelles journées portes ouvertes, quartier du Val Fleuri (vers le mois de mai).
Label Villes et Villages Fleuris, la Fleur d’Or est-elle envisageable ? Récompensée en 1997 par une première fleur, la ville a depuis gravi les échelons en obtenant une quatrième fleur. « C’est un label qui est de plus en plus exigeant. Ce n’est pas simplement le fleurissement, ça concerne le bien-être des agents, le mobilier urbain, beaucoup de choses sont englobées dans le label, Villes et Villages Fleuris. On essaye de travailler au maximum avec des pépiniéristes de l’Ile-de-France pour éviter l’empreinte carbone mais aussi pour avoir des essences adaptées à notre Région. » En 2006, Meaux a reçu le premier prix en matière de préservation et mise en valeur des espaces verts et paysage (grand prix de l’environnement des villes d’Île-de-France) Plus récemment, en 2022, la ville a été labélisée commune à croquer.
Meaux offre un arbre. Organisé en 2017, l’opération fait son grand retour à Meaux. Objectif ? Encourager les meldois à végétaliser leurs extérieurs. « Dès qu’on a mis l’annonce, on a reçu pleins de mails de gens qui voulaient qu’on offre un arbre. Comme partout, je pense que les premiers arrivés seront les premiers servis. On a un budget pour 150 arbres. » Les personnes sélectionnés recevront un arbre francilien. « On ne va pas offrir un arbre gigantesque si, ça ne convient pas dans le jardin. » Pour l’anecdote, l’opération a également séduit des habitants des communes voisines.
Pour rappel, l’opération, Meaux offre un arbre, est exclusivement réservée aux meldois.