L’école élémentaire du Grand Morin change de nom. Quotidiennement bouleversé par les précipitations du Grand Morin, Condé-Sainte-Libiaire rêve d’une vie plus tranquille. En travaux depuis quelques mois, le visage de la nouvelle école se dévoile sous un nouveau nom : l’école Thomas Pesquet. Entre les toilettes rénovées et l’aménagement des deux classes supplémentaires… Les enfants profitent désormais d’un cadre idyllique. L’école élémentaire Thomas Pesquet, une nouvelle ère.
L’agrandissement de l’école est-elle nécessaire ? Face au charme verdoyant de la commune, les familles se plaisent à Condé-Sainte-Libiaire. Un afflux permanent de nouveaux habitants qui nécessite une extension des équipements. Et pour y parvenir, Fabrice Marcilly a relevé plusieurs défi : un vrai parcours du combattant. « Financièrement, c’est très compliqué pour notre commune. C’est un projet qui coûte 800 000 euros… Patricia Lemoine (députée de la circonscription), nous a permis d’obtenir une subvention par la DCIL (Fonds de soutien à l’investissement public local) d’un montant de 344 000 euros. Sans cet argent là, rien n’aurait pu être possible ! » Le deuxième enjeu ? Thomas Pesquet ! « J’ai voulu changer le nom de cette école (en concertation avec les professeurs, les enfants et les parents), on a choisi Thomas Pesquet. Pour obtenir son autorisation, ça a été six mois de démarches. » Symboliquement, la plaque au nom du spationaute a été dévoilée, lors de son inauguration, le samedi 9 septembre dernier.
A quoi ressemble l’école élémentaire Thomas Pesquet ? Dans un esprit contemporain et respectueux de l’environnement, l’école élémentaire a été pensé pour privilégier le bien-être des enfants. « C’est une école qui date de Jules Ferry. On s’imagine des grandes classes avec des très hauts plafonds, du carrelage jaune au sol… Le nombre d’habitants à Condé augmente. Il était nécessaire de prévoir l’avenir et d’agrandir cette école. On s’est basé sur l’ancien bâtiment qu’on a rénové intégralement, on a ajouté deux classes. Au départ, on avait quatre classes, on se retrouve avec six classes. » Actuellement, 76 élèves sont à l’école. Il y a une salle polyvalente et une salle des professeurs. Les toilettes ont été complètement rénovées. L’école élémentaire Thomas Pesquet est équipée pour accueillir jusqu’à 150 écoliers. « On a la vue sur les jardins communaux, c’est incroyable. » Objectif ? Garantir le bien-être des enfants.
L’école Thomas Pesquet, un établissement qui permet de rêver. Plus sécurisé, l’entrée dans l’école est à l’image du spationaute. « Les clins d’œil, c’est logique ! Quand vous rentrez dans l’école, c’est marqué en gros : Ecole Thomas Pesquet. Il y a des fusées, des étoiles et des planètes… On sait tout de suite ! Dans la cours d’école, on a un artiste local (Christian L) qui nous fait des peintures incroyables. Je lui ai demandé, s’il pouvait nous faire une fresque sur Thomas Pesquet, façon Andy Warhol. » Dans les couloirs, les enfants (et leurs professeurs) peuvent admirer cinq tableaux éducatifs et ludiques (avec le fameux selfie de Thomas Pesquet). Un décor qui nous met dans l’ambiance. Présents pour l’occasion, certains anciens écoliers (aujourd’hui, grands-parents) rêvent même de s’y inscrire.
- Pour l’occasion, les parents d’élèves sont venus en nombre. Ils étaient accompagnés par d’anciens élèves de l’école élémentaire du Grand Morin. Une inauguration très attendue par le village !
L’aménagement de l’école, une mesure majeure pour l’avenir des jeunes. Investir sur la jeunesse, un pari gagnant ? Que ce soit pour séduire les enfants ou les futures familles, les projets de rénovation des bâtiments scolaires sont particulièrement appréciés. L’école élémentaire Thomas Pesquet, un chantier titanesque qui s’est conclu sur une belle note. « Je suis très fier de mon équipe, je suis fier des travaux réalisés, je suis fier des architectes qui ont travaillé avec nous. Je suis content parce que c’est un travail qui va s’inscrire dans l’avenir. C’est fait pour 20-30-40-50 ans ! Et justement, on a mis au fond du couloir de l’école : une capsule temporelle (avec les dessins des enfants, une médaille de l’Assemblée Nationale et le discours du maire). » Quelques souvenirs qui devraient inspirer les futures générations.
L’ancienne école élémentaire du Grand Morin fait peau neuve… A Condé-Sainte-Libiaire, les enfants rêvent désormais de Thomas Pesquet !