Les liaisons douces, un schéma imaginé à l’échelle de la Communauté d’Agglomération. Depuis plusieurs années, les services de La Ferté-sous-Jouarre planchent sur un projet d’ampleur : celui des liaisons douces. Que ce soit à pied, à vélo ou en marchant… Une liaison douce permet aux habitants de se déplacer avec plus de facilité et de confort. Imaginé en trois grandes étapes, les premiers coups de pioche des travaux démarrent en février 2024. Explications.
Le schéma directeur des liaisons douces, un projet à grande échelle. Pour garantir un cadre de vie plus agréable aux Fertois, le projet des liaisons douces a été établi sur trois phases : la première sur le cœur de ville, la seconde vers Sept-Sorts et la dernière vers Jouarre. Une mobilité plus respectueuse de son environnement ! Quels sont les enjeux ? « Il y a la vocation tourisme et la vocation des déplacements du quotidien. On est parti du principe qu’on partait de la gare de La Ferté-sous-Jouarre, on partait d’une rive droite et une rive gauche de la Marne pour la partie touristique (les boucles de la Marne), on a une autre branche qui monte sur Jouarre (partie Abbaye, la fromagerie et les produits du terroir) et vous avez la branche qui monte sur Sept-Sorts (la partie autour du développement économique). » Le réseau des liaisons douces a été construit avec une ambition : relier les communes entre elles. « Des communes comme Signy-Signets, Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux ou Changis peuvent très bien avoir besoin d’une liaison pour venir à Sept-Sorts travailler à la zone industrielle mais également rattraper depuis Sept-Sorts : la liaison qui va les amener à La Ferté-sous-Jouarre. » Vous habitez sur le territoire et vous voulez partir travailler à vélo ? Demain, tout sera possible ! Le lundi 26 février 2024, les premiers coups de pioche ont été donnés. Après plus de deux ans de retard, le projet des liaisons douces commence enfin ! Les trois axes seront terminés en 2026.
Le projet de Coulommiers Pays de Brie : valoriser l’existant et développer de nouveaux itinéraires. En règle générale, les liaisons douces permettent de valoriser le patrimoine naturel en s’inscrivant dans une dynamique de développement durable. « C’est un mode doux de déplacement, principalement à vélo ou pour les piétons (en promenade ou à poussette). La configuration d’une ville comme la nôtre ne permet pas de faire un site propre, une liaison douce ne s’étend pas forcément en site propre. Nous avons des passages où il n’y aura pas d’automobiles mais il y a beaucoup d’endroits quand vous êtes en cœur de ville où vous êtes sur un site partagé. » Le réseau des liaisons douces devrait rejoindre celui des zones de rencontres. « Nous avons pas mal de voiries que nous avons transformé en zones de rencontres, c’est-à-dire que ce sont les modes doux qui sont prioritaires : d’abord le piéton, ensuite le cycliste et après la voiture. » Les trois premières grandes étapes du chantier sont établies sur La Ferté-sous-Jouarre. Un schéma qui pourrait déjà évoluer avec son temps… et pourquoi pas rejoindre les collèges du territoire ?
Une circulation plus douce, anticiper les besoins et les envies. Comment le projet a-t-il été imaginé ? Il a été construit pour et par des habitants. « A un moment donné, on est fatigué, on a besoin de s’asseoir, on veut profiter du paysage, tout ce qui est autour de la biodiversité… Il y aura des panneaux d’informations en fonction de la faune et la flore, c’est très très varié sur notre territoire. Nous avons la chance d’avoir la Marne avec son ancienne plage… Quand on sera sur le jardin de l’île, il y aura la possibilité de se reposer, de lire tranquillement ou de bronzer sous le soleil Fertois. » Bancs en bois, zones de pique-nique, plage aménagée et points ludiques… Ici, les aménagements ont été choisis pour être en parfaite harmonie avec l’écosystème existant. « La liaison douce qui part de la gare, on va utiliser (pour ceux qui connaissent) l’ancien chemin de fer qui servait la Vallée du Petit Morin sauf qu’il faut traverser la départementale 3, la rue Pierre Marx à La Ferté-sous-Jouarre. Dans le temps, il y avait un pont métallique (les trains y circulaient)… Demain sur cette voirie, il faut qu’on relance une passerelle dont le design est très chouette. » Une passerelle tout en bois qui devrait faciliter la circulation et améliorer le cadre de vie. Une deuxième passerelle en bois devrait remplacer le pont métallique qui traverse le Petit Morin, en direction de Sept-Sorts.
Les travaux du projet des liaisons douces démarrent officiellement en février 2024. Un projet de plus de 2 millions d’euros qui devrait s’étaler sur trois ans. Fin du chantier en 2026.