Coupvray, le bilan à mi-mandat. Depuis les dernières élections municipales de 2020, l’équipe municipale de Coupvray s’est mise au travail. Malgré les différentes crises successives, les promesses de Thierry Cerri sont tenues. Aujourd’hui, 94,8% des engagements ont été réalisés ou lancés. En tout, plus de 170 actions ont été menées sur la commune avec une seule priorité : préserver l’atmosphère cupressienne. Un véritable défi au quotidien… Explications.
Les conditions inédites de ce deuxième mandat. Crise géopolitique, énergétique et même sanitaire… Depuis son élection, l’actualité nationale et internationale n’a pas été de tout repos. Un sentiment général qui souffle sur tous les élus de Seine-et-Marne. « C’est un mandat plus difficile à amorcer que d’autres… On a tous connu la crise sanitaire en début de mandat, des difficultés pour mettre en place les promesses qu’on avait évoqué pendant les élections. Aujourd’hui, je pense qu’on peut être relativement fier du travail engagé. » A l’origine, 39 grands engagements avaient été annoncés. Aujourd’hui, 37 d’entre eux ont été lancés ou réalisés. Des chiffres qui récompensent un travail de terrain. « On va essayer de réaliser les 5,2% qui nous manquent. Il y aura un sujet qui sera peut-être un peu plus difficile à engager… On devait engager des jardins familiaux mais vu que les opérations immobilières autour prennent du retard, on ne les engagera pas tant qu’on aura pas un seuil de population autour. On va finaliser l’ensemble des opérations ! » En tout, plus de 170 actions ont déjà été menées dans tous les domaines… Une dynamique qui ne devrait pas s’essouffler !
L’axe priorisé sur ce début de mandat ? L’environnement ! A Coupvray, les nouveaux habitants se sont tous installés pour la même raison : le cadre de vie. Une atmosphère qu’il faut absolument préserver… « On a une commune qui s’urbanise de part l’Opération d’Intérêt National, on veut préserver notre environnement pour garder cette identité entre la ville et la ruralité. Il y a pleins de sujets qu’on a engagé… L’aménagement de parcs, le parc du château, quelques vergers sur la commune, on a engagé une grosse politique sur les économies d’énergies et on voit l’utilité aujourd’hui avec l’augmentation des coûts. » Au quotidien, la commune travaille en étroite collaboration avec Val d’Europe Agglomération, le département et la Région Ile-de-France sur le programme des liaisons douces (pour favoriser la circulation à vélo).
La principale préoccupation des habitants ? L’état des routes ! Le saviez-vous ? Tous les ans, la commune réserve 300 000 euros dans son budget pour la rénovation des routes. « Il y a une dizaine d’années, on a engagé un bilan sur l’état de nos voiries. On s’est aperçu qu’on avait des voiries qui n’étaient pas en très bon état… On a engagé un plan pluriannuel d’investissement pour pouvoir réhabiliter nos voiries, celles qui étaient les plus circulées dans un premier temps. Là, on va arriver sur une partie difficile de la commune… On va attaquer le centre bourg. » Un point de connexion important pour les cupressiens… Une année de travaux est déjà prévue. « On a une commune qui s’urbanise, on a fait une promesse : ne pas augmenter les impôts. On sait les difficultés que peuvent rencontrer tout le monde aujourd’hui, dans cette période de crise économique. On a décidé de travailler sur un certain nombre de pistes : le tourisme (commune de Louis Braille), le projet du port de plaisance (on parle de slow tourisme, un projet différent qui représente bien les ambitions pour la commune) et le développement économique (sur une ZAE avec de nouvelles entreprises. » De nouvelles ressources qui permettent à la commune de ne pas augmenter les impôts.
Coupvray, une ville qui passe de 3000 à 10000 habitants. Progressivement, la population augmente à Coupvray. Pour garder l’esprit d’un village briard, il faut faire preuve de patience et de créativité. Exemple au Quartier des Trois Ormes. « On a l’implantation du futur centre commercial, l’enseigne Super U, qui est pensé un peu différemment qu’un centre classique. Ils sont bien souvent assez austères (en termes d’aspect extérieur). Là, on a travaillé sur une halle de marché dans l’identité du pavillon Baltard avec une structure métallique et de grandes verrières. » Du côté de la ZAE des Trois Ormes, c’est la même dynamique qui s’installe. Les bâtiments sont végétalisés et lumineux. « On a travaillé sur des façades qui s’intègrent mieux que de grands entrepôts impersonnels. On travaille sur l’aspect esthétique et l’insertion en ville. C’est un défi, une volonté, une ambition… On tient à ce village un peu particulier, un peu atypique. » Jusqu’en 2026, Thierry Cerri et son équipe municipale devront faire face à de nouveaux défis pour accueillir de nouveaux habitants.
Notre projet coup de cœur ? Celui de la Grange aux Dîmes ! Chargé d’histoire, le bâtiment pourrait accueillir : une halle de marché. « C’est un grand projet qu’on veut mener autour d’une halle de marché thématique, on pourra y organiser des journées brocantes. Ce ne sera pas qu’un marché dédié aux commerces. C’est un bâtiment historique, c’est déjà un défi pour trouver la combinaison entre cette action et le bâti. » Un défi financier qui ne fait que commencer… A proximité de la Grange aux Dîmes, on pourra y trouver un maraîcher et un producteur. Le circuit court dans toute sa splendeur !
A mi-mandat, 94,8% des engagements pris par l’équipe municipale de Coupvray ont été tenus. Le bilan complet est à lire, juste ici.