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Elections législatives, zoom sur la huitième circonscription. Suite aux résultats des dernières élections européennes, le Président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée Nationale (31,37% des voix pour le Rassemblement National contre 14,6% pour la majorité présidentielle). Les 30 juin et 7 juillet prochains, tous les seine-et-marnais sont invités à faire entendre leur voix dans l’un des bureaux de vote, près de chez eux. Quels candidats se présentent chez vous ? Zoom sur la huitième circonscription.

Hadrien Ghomi et Mireille Munch, les candidats du groupe Ensemble pour la République. Dans la huitième circonscription, un candidat s’est immédiatement déclaré… Député sortant, Hadrien Ghomi (RE) représente cette circonscription depuis plusieurs mois à l’Assemblée Nationale. Une candidature évidente ? Et bien oui. « J’ai réuni mes équipes, j’ai réuni mes soutiens, j’ai réuni les maires de la circonscription avec lesquels j’ai travaillé depuis deux ans. A la suite de ces échanges, j’ai pris la décision de me représenter pour continuer de travailler en bonne intelligence, au-delà des clivages politiques et dans l’intérêt du territoire. » Pour sa précédente campagne, Hadrien Ghomi était accompagné par François Bouchart (Maire de Roissy-en-Brie). Aujourd’hui, le candidat s’entoure de Mireille Munch (Maire de Ferrières-en-Brie). Le candidat est désormais soutenu par plus d’une quinzaine de maires du territoire, malgré les opinions politiques.

Hadrien Ghomi, candidat à sa propre succession, est au micro de Crazy Radio

La montée du Rassemblement National dans les urnes, l’expression d’une colère nationale. Au fil des années (et des élections), le Rassemblement National a petit à petit grappillé des points. Pourquoi ? « Depuis mon élection, j’ai participé à plus de 1 000 évènements locaux. Non seulement, j’écoute mais j’entends également. J’entends cette colère, il faut être très humble par rapport à ça. Il ne faut pas non plus se tromper d’élection. Ils ont souhaité envoyer un message au moment des élections européennes… Personnellement, je l’ai entendu. Il s’agit d’une élection nationale mais nous sommes élus dans une circonscription donnée. Pour moi, c’est un mandat local. » Depuis deux ans, le candidat travaille main dans la main avec les acteurs locaux. Hadrien Ghomi a notamment participé à l’élaboration d’une loi sur la simplification administrative des subventions pour les associations (à leur demande).

Pouvoir d’achat, sécurité et santé… Les enjeux du terrain. A l’échelle nationale comme en local, les préoccupations des riverains sont les mêmes… En tête des inquiétudes, on retrouve la sécurité et la santé. « Le projet à mener, c’est la continuité de ce que nous avons fait en local. Nous avons la chance d’avoir un hôpital sur la circonscription (Jossigny)… Les problématiques de santé sont très importantes pour les Français (et encore plus pour les citoyens de la huitième circonscription), il y a encore quelques jours, je faisais partie de la commission d’enquête sur l’avenir de l’hôpital public. J’entendais m’investir sur le sujet. » En local, le député sortant avait obtenu l’augmentation d’effectifs nationaux (en septembre) pour garantir la sécurité des riverains et il s’était notamment mobilisé contre la fermeture de plusieurs classes. Sur le volet du pouvoir d’achat, le candidat estime que plusieurs mesures ont d’ors et déjà été prises : la suppression de la taxe d’habitation, les aides financières (par rapport au carburant) et la disparition de la redevance audiovisuelle. « Il faudra faire bien plus ! » En cas d’élection, le candidat élu nous représentera à l’Assemblée Nationale jusqu’en 2027.

Les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024, les habitants voteront pour le binôme de leur choix aux élections législatives anticipées. Dans la huitième circonscription, Hadrien Ghomi brigue le mandat de député avec le groupe Ensemble pour la République, accompagné par sa suppléante Mireille Munch.

  • Les candidats de la huitième circonscription : Arnaud Bonnet (UG), Hadrien Ghomi (ENS), Frédéric Renault (EXG), Henriette Sauvage (DSV), Bernard Duchaussoy (ECO), Manon Mourgères (RN) et Jean-Marc Moskowicz (REC).