Trois meldoises aux Jeux Olympiques. Fierté locale, le CS Meaux Gymnastique continue à nous faire rêver ! Marine Boyer, Coline Devillard et Julia Forestier porteront fièrement les couleurs de la France pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Deux titulaires et une réserviste aux Jeux de Paris ? Une véritable consécration pour le club ! La clé du succès ? La qualité des équipements ! A l’approche des qualifications en gymnastique artistique, passez la porte du gymnase Condorcet.

Le CS Meaux Gymnastique, une pépinière de talent. Avant d’arriver sur les plus grands podiums du monde… Les meilleures gymnastes françaises passent presque toutes à Meaux. Un choix logique ? Et bien, oui ! « C’est plus de 30 ans ! Une histoire construite au fil des années et des compétitions… Depuis 30 ans, c’est le club phare français de cette spécialité. » Depuis sa création, plusieurs championnes sont sorties du lot… avec même quelques sélectionnées olympiques. « Il n’y a pas eu de passages à vide. Il est resté au plus haut, depuis plus de 30 ans. Cette continuité en sport de haut niveau, c’est ce qui fait l’exception. » Ici à Meaux, le club historique est l’une des associations phares du territoire. Leur terrain de jeu ? Le gymnase Condorcet ! Un espace entièrement partagé pendant la préparation des Jeux… Les équipes de gymnastique artistique féminine de l’Espace, du Guatemala et de la Roumanie s’y sont entraînées. « Parallèlement au gymnase Condorcet (une véritable pépite), il y a un autre gymnase dédié à la gymnastique féminine pour les autres niveaux de cette pépinière. » Des jeunes filles qui s’exercent sur les mêmes structures que les plus grandes : Marine Boyer et Coline Devillard.

Christian Allard, maire adjoint en charge des sports (Meaux), est au micro de Crazy Radio

Comment le CS Meaux Gymnastique parvient-il à briller ? Il y a trente ans, l’association est née à Meaux, grâce à des passionnés. « Avant tout, c’est une histoire de dirigeants (homme ou femme) qui ont consacré une grande partie de leur vie à mettre en place un accompagnement de tous les niveaux avec un objectif : arriver à l’excellence et au haut niveau. Tout le monde n’y arrive pas parce que c’est compliqué, mais certains y arrivent. » Dans ce petit cocon, les gymnastes peuvent compter sur une figure paternelle. « Ici, Patrick Andreani (professeur d’éducation physique) est à l’origine de ce club. Il faut savoir s’entourer d’éducateurs hautement spécialisés qui vont faire des entraînements spécifiques. Tout ceci est une alchimie formidable, et surtout elle a duré dans le temps. » Véritable fleuron du territoire, le club est grandement accompagné par la ville. « C’était une responsabilité de notre ville et notre maire (qui est un soutien inconditionnel de Meaux Gymnastique) d’accompagner. Une ville n’est pas seulement là, le soir des succès. Pas du tout ! C’est un accompagnement permanent. » L’équipe municipale surveille régulièrement leurs installations… En cas de besoin, elles reçoivent quelques améliorations. « Ici à Condorcet… Dès qu’on franchit la porte d’entrée, on rentre dans l’olympe de ce que nous pouvons imaginer pour la gymnastique. Tout y a été pensé en ce qui concerne l’accueil des jeunes gymnastes. » Dernièrement, les vestiaires ont été mis à neuf. Les gymnastes profitent même d’un équipement dernier cri pour récupérer avec de la balnéothérapie, le sauna et de la cryothérapie. « On a souhaité que cet équipement à Condorcet soit très exactement, celui qui a été retenu pour les Jeux Olympiques pour qu’il n’y ait pas de différences entre l’entraînement et ce qu’elles retrouveront aux Jeux Olympiques. Ce n’est pas le cas pour toutes les bases arrière. On avait les yeux rivés sur le choix du Comité Olympique. » L’association s’est tournée vers le même prestataire : Gymnova.

Répondre aux athlètes, une volonté de la collectivité. Pour accompagner leurs pépites, la commune donne tout. Quotidiennement à l’écoute, Christian Allard tente d’anticiper leurs attentes, à tout moment. « Au sein de cette structure se niche le Pôle espoirs. Dix-neuf jeunes filles venant de toute la France, il n’y a que trois Pôle espoirs dont celui de Meaux. Ces dix-neuf jeunes filles sont en internat, elles aménagent leur temps entre les gymnases et leurs études. » Ici, les futures championnes peuvent même poursuivre leur scolarité, en toute quiétude. « On voit cette osmose qu’il y a entre l’éducateur et les filles. On a passé une heure ici à Condorcet, c’est la sérénité… Un bel espace superbement équipé ! Suffisamment vaste pour qu’il y ait plusieurs activités en simultanée, toujours avec ce calme et cette sérénité. Un lieu magique, ce n’est pas étonnant qu’il y en sorte des championnes. » En pleine dynamique des Jeux, la commune a complètement relooké son gymnase aux couleurs de l’olympisme… et avec même un chemin à suivre : celui de la médaille.

Le CS Meaux Gymnastique, une pépinière. Depuis plusieurs années, les athlètes n’ont font rêver… Une histoire qui ne fait que commencer ! Sélectionnées pour Jeux de Paris 2024, trois meldoises pourraient (encore) nous mettre des paillettes dans les yeux !