Les liaisons douces, un schéma imaginé à l’échelle de la Communauté d’Agglomération. Depuis plusieurs années, les services de La Ferté-sous-Jouarre planchent sur un projet d’ampleur : celui des liaisons douces. Que ce soit à pied, à vélo ou en marchant… Une liaison douce permet aux habitants de se déplacer avec plus de fluidité et de confort. Imaginée en trois grandes étapes, la première phase de cette grande opération a d’ors et déjà été livrée. Le Jardin de l’île, un espace qui revit… Explications.
Le schéma directeur des liaisons douces, un projet à grande échelle. Pour garantir un cadre de vie plus agréable aux Fertois, le projet des liaisons douces a été établi sur trois phases : la première sur le cœur de ville, la seconde vers Sept-Sorts et la dernière vers Jouarre. Une mobilité plus respectueuse de son environnement ! Démarrés en février 2024, les travaux aux abords du Jardin de l’île donnent un aperçu concret du potentiel de ces liaisons douces. « La première phase est terminée. Vous pouvez traverser le jardin de l’île sur une liaison cyclable et piétonne de haut niveau. Nous sommes en zone inondable en bord de Marne, c’est un matériau qui permet l’absorption des débordements de la Marne. » Agrémentés par du mobilier urbain (avec des transats et des pontons bronzants), les abords sont beaucoup plus fréquentés qu’auparavant. « Sans oublier les tables de pique-nique. Dès qu’on a un rayon de soleil, les tables rencontrent un succès fou (avec des jeunes ou des occupants plus âgés). » Vous avez connu La Ferté-sous-Jouarre avec sa plage ? Cet aménagement reprend (presque) vie grâce aux pontons bronzants… Les Fertois aiment y flâner aux premiers rayons de soleil. « Dans le cadre de notre Triathlon qui a rencontré un vif succès, on va renouveler l’opération en 2025… On se doit d’améliorer la mise à l’eau et la sortie de l’eau. » Bancs en bois, zones de pique-nique et points ludiques… Ici, les aménagements ont été choisis pour être en parfaite harmonie avec l’écosystème existant. Une revalorisation du patrimoine naturel.
Un seul projet : valoriser l’existant et développer de nouveaux itinéraires. En règle générale, les liaisons douces permettent de valoriser le patrimoine naturel en s’inscrivant dans une dynamique de développement durable. Quelles sont les différentes étapes du chantier ? « Dans la première phase, il y a plusieurs lots. Nous avons la pose de la passerelle… Je rappelle que nous allons lancer une passerelle sur la route départementale 3 (rue Pierre Marx) et sur le Petit Morin. On va relancer de nouvelles passerelles pour les piétons avec une structure en bois (un mélange en acier avec du bois). Malheureusement, notre consultation des entreprises s’est avérée infructueuse. » Les entreprises n’ont pas répondu au marché. La procédure a été relancée. Cette fois-ci, quatre entreprises ont postulé. Les projets sont en cours d’analyse. « La liaison qui passe de chaque côté de la passerelle, on n’a pas pu la faire. Sans connaître la méthodologie employée par le candidat, on ne va pas s’amuser à faire une belle liaison… » Le planning du chantier a été revu. « La prochaine étape, c’est la rue Fizeau chez nous, du mémorial vers le quai des anglais. Ensuite, nous avons la rue du Petit Morin, la liaison qui va s’en aller vers Jouarre et la Vallée du Petit Morin (pour rejoindre l’Abbaye). Ensuite, nous allons aller sur le fameux Chemin du Tacot (l’ancien chemin de fer). Après, on va passer du côté de Chamigny pour que la liaison soit opérationnelle pour le Triathlon 2025. » A l’été 2025, les premiers coups de pioche en direction de Reuil (à proximité de l’école primaire) seront donnés pour connecter toutes les liaisons entre elles.
« Les liaisons douces, je suis tenté de dire que c’est essentiellement du cadre de vie. »
Les liaisons douces aux abords du Jardin de l’île, une réussite. Dans une tonalité boisée, les riverains aiment désormais s’y promener… ou s’y poser. Les nouveaux aménagements sont pris d’assaut… Un retour encourageant. « Les remontées des utilisateurs nous engagent à poursuivre et nous confortent dans notre choix. Tout le monde reconnaît la qualité de cet aménagement. Au-delà de l’aspect visuel, il y a l’aspect pratique. Les vélos, les poussettes… Aujourd’hui, c’est vraiment agréable de se promener. Avant, une maman ne pouvait pas passer dessus… C’était les montagnes russes. » Aujourd’hui, les abords du Jardin de l’île sont plus fréquentés qu’auparavant. En un mandat, c’est presque toute la commune qui a été rénovée. « Vous avez le cœur de ville qu’on a refait en 2021… On a changé et rénové tout le cœur de ville, même si on n’a pas changé sa vocation. On ne laisse rien de côté. Comme tout le monde, nous sommes obligés de faire des choix. L’objectif, c’est qu’un investissement apporte un plus à la majorité des utilisateurs. » Prochainement, c’est la gare qui doit être rénovée. Objectif ? Répondre aux nouvelles normes et aux besoins des riverains.
Vous habitez sur le territoire et vous voulez partir travailler à vélo ? Demain, tout sera possible ! Après plus de deux ans de retard, le projet des liaisons douces est enfin sur les bons rails. Au fil du temps, des équipements structurant sortent même de terre. « Une station de pompage et pour réparer les vélos. J’ose espérer que les outils vont rester le plus longtemps possible… Et puis, il y a les arceaux à vélo. Le promeneur arrête son vélo, il peut aller lire et regarder l’exposition du mémorial, faire le tour du monument et découvrir ce monument. On a fait un plus qui n’était pas prévu, on a relié le monument à la liaison douce par la même qualité de revêtement. » Une installation similaire a été installée sur l’Espace des 2 Rivières. Le projet des liaisons douces ? Un schéma territorial ! Demain, si toutes les communes se mettent au diapason, il sera possible de rejoindre la zone industrielle de Sept-Sorts à vélo ou de faire une balade touristique aux quatre coins du territoire.
La première phase des liaisons douces est terminée. Les Fertois profitent déjà des nouveaux équipements aux abords du Jardin de l’île. Un projet de plus de 2 millions d’euros qui devrait s’étaler sur trois ans. Fin du chantier en 2026. Plus d’informations, juste ici.