Développement durable, fleurissement et végétalisation… Le plan de végétalisation se poursuit. Réaménagement du Square Daniel Ceccaldi, requalification de la Place Henri IV ou de la Place Doumer… A Meaux, plus de 76 agents se relaient aux serres municipales pour entretenir les espaces verts. Transformée pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques, la Place de l’Hôtel de Ville s’est complètement réinventée. Un tableau végétal qui devrait surprendre au fil des saisons.

Le réaménagement de la Place de l’Hôtel de Ville, des petites touches de nostalgie. A l’origine, la Place de l’Hôtel de Ville devrait être complètement piétonnisée au cours de ce mandat… Le projet est-il toujours d’actualité ? « C’est un projet que nous avions mais qui n’est pas possible actuellement, c’est pour ça que nous allons faire d’autres projets pour améliorer la Place de l’Hôtel de Ville. Qu’est-ce qui va changer ? La vue ! Auparavant, nous avions un projet qui était éphémère pour les Jeux Olympiques. Là, nous allons remettre une végétation plus dense et beaucoup plus pérenne. Cette fois-ci, elle ne sera pas éphémère. » Pour le bien-être des riverains, des endroits plus ombragés ont été repensés. « Le scénario qui a été retenu, c’est un scénario structuré. L’idée, c’est d’adapter l’espace avec des arbres à hautes tiges sur la partie centrale du projet. Il est accompagné de plantes vivaces, d’arbustes et de graminés. L’idée, c’est de procurer de l’ombrage naturel au cœur même du centre de l’espace. » Aux extrémités, les agents du service des espaces verts ont planté des espèces de cépées ou des graminées… Le tout avec des coloris inspirés des fleurs de cerisier. « Les couleurs de la palette végétale sont choisies en fonction des couleurs des feuillages, des fleurs et en cohérence avec l’ensemble des espaces verts de la ville. » Un choix en cohérence avec les critères du concours de Villes et Villages Fleuris. La commune étant toujours en quête de sa Fleur d’or, la plus haute distinction du label.

Marie-France Mahoukou, adjointe au maire en charge du fleurissement et de la végétalisation et Pascal Paris-Boué, directeur des espaces verts (Meaux), sont au micro de Crazy Radio

Place de l’Hôtel de Ville, Jardin des Trinitaires, Place Henri IV, Parc du Pâtis… Tous les espaces verts sont réfléchis en équipe. A Meaux, tous les services échangent ensemble pour mener des projets d’ampleur. « Tous les projets que nous faisons, ce sont des projets transversaux (avec toutes les délégations et les services de la ville). Nous travaillons toujours en lien. Cette belle visibilité de l’Hôtel de Ville aura une répercussion sur les commerces. » Depuis le début du mandat, plusieurs espaces ont déjà été réhabilités. « L’objectif, c’est que Meaux devienne la ville verte du futur. Un bureau d’études nous a dit que Meaux était quand même végétalisé à 40%, ce qui est énorme pour une ville de notre envergure. Je pense que c’est dans notre intérêt de végétaliser la ville et de faire des îlots de fraîcheur (par rapport au réchauffement climatique). » En étroite collaboration avec Pascal Paris-Boué, Marie-France Mahoukou se penche sur tous les espaces verts de la ville… Certains endroits sont même complètement réinventés.

La magie opère aux serres municipales. A Meaux, les agents veillent quotidiennement sur les cinq tunnels de jardinage et les deux serres (une chaude et une froide) qui protègent les semis et les jeunes plants. « Depuis quelques années, nous avons planté quelques milliers d’arbres. C’est des climatiseurs naturels. En plus de ça, nous avons créé des îlots de fraîcheur dans différents quartiers. Les Trinitaires, c’est en cours… On a commencé, on va terminer d’ici le printemps prochain. La Place Doumer a été rafraîchit (avec notamment une fontaine Bayard). Il y a le Square Ceccaldi, un magnifique square qui a été complètement réhabilité, cette année. » En 2024, la Place Henri IV a été complètement réaménagée (avec une reprise totale de l’espace). En face, la Place UGC a également été réhabilité. Le site accueille même un parvis végétalisé. « Une magnifique aire de jeux où vous aurez de la brume à l’intérieur pour le printemps/été prochain. » Pour préserver la sécurité des riverains, certains arbres doivent être parfois abattus. Une décision qui fait suite à des rapports phytosanitaires. »C’est la volonté de Jean-François Copé. A chaque fois qu’on abat un arbre, il y a deux arbres qui sont plantés. » assure Marie-France Mahoukou.

Après avoir repensé le square Daniel Ceccaldi, la Place Henri IV, la Place Doumer ou même la Place de l’Hôtel de Ville… Une grande réflexion se porte désormais sur le Jardin des Trinitaires. Un travail qui devrait être visible aux beaux jours.