Les vœux à la population, des retrouvailles populaires. Tous les ans, les maires nous adressent leurs meilleurs vœux pour l’année à venir, lors d’une cérémonie symbolique. Zoom sur Condé-Sainte-Libiaire. Associations, habitants, entreprises locales et élus… Le samedi 18 janvier 2025, les forces vives du territoire se sont toutes réunies dans la salle Pompidou pour célébrer la nouvelle année. Cap sur 2025, une année déjà pleine de défis.
Le bilan de l’année 2024, les perspectives pour 2025. Traditionnellement, la cérémonie des vœux permet aux élus de faire un petit bilan de leur année passée avant de présenter les projets pour 2025. « C’est pour les tenir au courant de nos projets et faire la synthèse des années précédentes. Lors de ces vœux, je dis toujours la vérité. Il y avait pas mal de messages, ça a été dit en douceur… » En 2024, Condé-Sainte-Libiaire a été inondé à quatre reprises… Et pourtant, les riverains sont toujours restés soudés. Un bel esprit ! « Quand on a des inondations, on a toujours des bénévoles qui viennent nous aider pour nettoyer ou nous soutenir moralement. C’est vraiment l’ADN de notre commune. Avec le conseil municipal, on crée énormément d’événements sur la commune… Et, ça fédère beaucoup de personnes. » Entre la journée citoyenne, les animations saisonnières ou même les Flâneries de Condé… Depuis son arrivée, Fabrice Marcilly a impulsé une nouvelle dynamique.
Culture, environnement et sécurité… A Condé-Sainte-Libiaire, les grands axes du mandat ont débuté et les projets avancent à grands pas. « On fait beaucoup de choses… Effectivement, on oublie vite. Il fallait faire une petite piqûre de rappel. » En 2025, Fabrice Marcilly compte poursuivre sur cette lancée. Transformation de l’éclairage en LED, remplacement des abris de bus et obtention d’une deuxième fleur au label Villes et Villages Fleuris… Cette année encore, les idées ne manquent pas. La plus grande annonce ? La création d’une police pluricommunale avec Montry, d’Esbly et Magny-le-Hongre. « On voit que les choses changent doucement sur la commune… Ce n’est pas du grand banditisme, non plus. Il vaut mieux prévenir que guérir. L’installation de cette police pluricommunale, ça va calmer les choses. On n’est pas sur les mêmes intercommunalités… Nous, on est en zone gendarmerie (Magny-le-Hongre est en zone police). » Un projet qui a été accepté par le sous-préfet de Meaux. Sous les applaudissements des riverains, un autre projet a été salué : la mise en place de cours d’anglais. « On a Disneyland qui est juste à côté de chez nous. Il faut parler anglais pour travailler là-dedans. On a une forte communauté anglaise sur la commune, je me suis appuyé sur eux pour donner des cours d’anglais. On aura des cours ludiques, on va apprendre à cuisiner, à faire un gâteau en anglais, ça va être sympa. » Les cours sont accessibles aux enfants scolarisés à partir de trois ans. L’aménagement d’un centre de loisirs pour les vacances scolaires a été salué par les parents. « Il y a un super évènement fin juin au château : le festival Emmenez-moi. On va vivre un week-end incroyable avec des concerts, du cinéma… Il y a plein de choses ! » Cette cérémonie des vœux a couronné de nouveaux colistiers, celui du Conseil municipal des enfants. Le tout sous les yeux fiers de leurs parents !
Quatre inondations en 2024, le raz-le-bol. Si la Communauté d’Agglomération a instauré la Taxe GEMAPI, les études prennent beaucoup trop de temps pour Fabrice Marcilly. Cette année, l’équipe municipale déploie son plan d’action. « Pour faire quelque chose en France, c’est toujours compliqué parce qu’il faut passer par des intermédiaires. Des intermédiaires qui ont besoin d’études, de plans… Et ça, ça prend un temps infini ! On peut mettre les choses en place assez rapidement et simplement. » Suite à ces épisodes dramatiques, le sous-préfet de Meaux a réuni les communes touchées. « Il nous a dit que si il y avait besoin de curer les fossés ou d’entretenir les rivières, on pouvait le faire. » Une action justifiée par l’intérêt général. « On va créer une zone d’extension de flux. C’est clair, ça ne va pas retenir toute l’eau… Si, je peux baisser l’eau de 10/15 cm dans la rue de Couilly ou la rue de la mairie, c’est déjà ça de gagné. » Depuis le début du mandat, plusieurs bassins de rétention ont déjà été installés… Un combat qui se poursuit. « La rue de Couilly, ça y est, les travaux ont commencé. C’est pas mal, c’est quand même des grands budgets… On vit de subventions. Merci au département et à la Région. Seuls, on n’y arriverait pas. » Le souhait de Fabrice Marcilly pour 2025 ? Plus d’inondations ! Un message partagé par tous les Condéens.
« Il va falloir faire attention parce que je ne sais pas du tout où on va… La loi de finances n’a pas été votée. Je ne sais pas ce qui nous attend, il va falloir faire très attention. » Pour 2025, la commune de Condé-Sainte-Libiaire avancera sous un maître-mot : la prudence.