L’année 2020 est compliquée pour les théâtres, cinémas, bars et restaurants. Après le confinement, ces établissements avaient pu rouvrir en respectant quelques mesures : espace entre chaque personne, limitation du nombre de personnes présentes en même temps, désinfection régulière, port du masque obligatoire… Après l’annonce du couvre-feu instaurée en Île-de-France ainsi que dans 8 autres agglomérations, la situation se complique pour les commerces déjà impactés en début d’année.
Les restaurants et les bars devront s’adapter. Le couvre-feu instauré de 21h à 6h va changer le monde de la restauration. Horaires d’ouverture adaptés, jours d’ouverture supplémentaires, diversifications des servies proposés… il va falloir se réinventer.
A Meaux, Le Riverside, établissement bar-restaurant proposant régulièrement des soirées DJ, salsa, karaoké mais aussi sportives avec la diffusion de matchs importants, doit s’adapter. Ingrid Roperch, gérante de l’établissement s’est exprimée au sujet de ces nouvelles mesures contraignantes. « On fait 50% de chiffre d’affaire le soir après 21h » Ouverture l’après-midi, vente à emporter… il faut s’adapter à cette situation. Le soutient de la part des clients est primordial pour la réussite de tous ces établissements qui se retrouvent dans une situation délicate. « On espère que les gens vont jouer le jeu ! »
Pour aider les commerces à s’en sortir, différentes aides sont envisagées. Ugo Pezzetta, Président de la Communauté d’Agglomération Coulommiers Pays de Brie s’est confié au micro de Fiona Faria sur cette situation compliquée. Les décisions prises par le gouvernement ne sont pas remises en cause mais les conséquences qu’elles ont sur les établissements déjà fragilisés par le confinement sont importantes. Des aides vont être mises en place afin d’apporter le soutient nécessaires aux entreprises.
Ce couvre-feu de 21h à 6h durera 4 semaines mais il peut être reconduit. 4 semaines donc durant lesquels les bars, les restaurants, les théâtres et les cinémas seront fermés dès 21h. D’autres établissements sont concernés par différentes mesures prises par le gouvernement et par arrêté préfectoral.