« Je pense que nous avons des décisions à prendre. » Lors du dernier Conseil Communautaire du Pays de Meaux, du vendredi 24 septembre 2021, les élus ont voté à l’unanimité une taxe GEMAPI (La gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations) pour prévenir des inondations. « L’Etat ne nous donnant pas de subventions, on est obligé par la loi de prévoir une taxe. » explique Jean-François Copé.
Protéger les administrés. Pour prévenir des inondations, des travaux sur tout le territoire doivent être prévu. « J’ai été comme tout le monde, très impressionné par les dégâts occasionnés dans le Pays de Meaux, par la tempête du 19 juin 2021 puis par d’autres évènements pluvieux en juillet 2021… C’est inimaginable qu’on ne réagisse pas, il faut réagir ! C’est la raison pour laquelle avec tous les collègues de l’agglomération, nous avons voté à l’unanimité un plan de travaux pour l’avenir sur la base des prescriptions de l’Etat. » Lors du Conseil Communautaire, le Président du Pays de Meaux a évoqué un « traumatisme » important.
« C’est une taxe qui a déjà été votée dans d’autres communautés d’agglomérations. » Pour faire face aux différents incidents climatiques, la taxe GEMAPI devra être voté avant le 15 avril 2022. « Ce sont des budgets que nous n’avions pas et ce sont des budgets qui ont été récupérés par les communautés parce que maintenant, c’est une compétence communautaire. Auparavant, tout cela était de la compétence des syndicats… Mais, ils n’avaient pas les moyens de faire ses travaux. » nous confie Régis Sarazin.
Un diagnostic global du territoire. Tous les ans, de nouvelles études seront faites sur le territoire. « On a besoin d’un diagnostic, parce qu’il ne faut pas faire n’importe quoi. Chacun à son problème, chaque voit arriver l’eau différemment (Chambry, Nanteuil ou Chauconin)… Par exemple, Varreddes a été inondé à son école. Il faut donc faire un grand diagnostic. (…) On a besoin d’avoir ses flux hydrauliques pour savoir comment faire nos travaux. » Les premiers diagnostics ont déjà été lancés.
Le vote d’un principe, non les modalités. Avec environ 100 000 habitants sur le Pays de Meaux, la taxe GEMAPI pourrait rapporter au maximum 4 millions d’euros. Une somme bien en-dessous des travaux actuellement chiffrés. « Aujourd’hui, c’est le principe. On va établir les modalités, sachant que les sommes qui seront levées à travers cette taxe seront dévolues entièrement aux travaux et à la GEMAPI. Et si dans l’année, nous n’arrivons pas à faire ses travaux, on redonnera ses sommes aux contribuables qui les auront payés. » Le montant de cette taxe ne doit pas dépasser les 40 euros par habitant.
« Je pense que c’est une taxe temporaire qui nous permettra de régler tout ses travaux. » conclu Régis Sarazin, en charge du dossier.