Du patrimoine mémorial au slow tourisme… Marne et Gondoire regorge de lieux incontournables pour s’instruire ou se prélasser.
De l’inattendu au merveilleux, Marne et Gondoire Tourisme nous propose un voyage incroyable à la découverte de tous ses secrets.
Et on vous promets des arrêts mémorables… Direction Lagny-sur-Marne !
Comment est né Lagny-sur-Marne ? La cité a été fondée par Fursy de Péronne, un moine irlandais. A la demande de l’empereur Clovis II (Chelles), Fursy de Péronne construit la première abbaye : l’Abbaye Saint-Pierre.
Aujourd’hui séparés, l’Hôtel de Ville et l’Eglise Notre Dame des Ardents-et-Saint-Pierre ne formaient, autrefois, qu’un.
« Elle a une histoire très particulière puisque la chapelle Abbatiale du XIIème siècle, avant les foires de champagnes (avec les caisses de l’abbaye remplient grâce aux ventes et aux taxes), on avait déjà une chapelle abbatiale qui était très belle. Avec l’arrivée des foires de champagnes, l’abbé a l’idée d’en faire une abbaye grandiose au XIIIème siècle. » Un projet de longue haleine qui n’a jamais vu le jour.
A quoi aurait dû ressembler l’Eglise Notre Dame des Ardents-et-Saint-Pierre ? « Le projet terminé devait faire 110 mètres de long… Normalement, on aurait une chapelle abbatiale aussi grande qu’une cathédrale. On commence à construire le chœur mais les foires de champagnes s’arrêtent… C’est l’une des raisons pour lesquelles, le projet n’a pas abouti. » Pendant de longues années, le chœur du XIIIème siècle et la nef du XIIème siècle restent intactes. « Au XVIIème-XVIIIème siècle, on décide de raser toute la partie de la nef, pour faire une belle entrée, on va construire ce clocher-porche qu’on connait aujourd’hui. » L’église a été classée aux Monuments Historiques en 1886.
En son intérieur, l’Eglise Notre Dame des Ardents-et-Saint-Pierre révèle ses plus belles parures, en fonction des saisons. « La lumière qui traverse les vitraux, les couleurs des vitraux se reflètent sur la pierre qui donnent aussi cette ambiance mauve… Ce qui nous rappelle que les constructions religieuses de l’époque (bénédictines) étaient colorés, pas brutes. » Quels sont les pépites imprenables de l’église catholique ? « On rentre dans l’église, on a cette impression d’immensité, des volumes exceptionnels. Après, on fait tranquillement le tour, on regarde les vitraux, on s’arrête à la chapelle Saint-Fursy pour voir les pierres sculptées. On arrive à la chapelle dédiée à Notre-Dame-des-Ardents avec le vitrail qui nous explique le miracle de Jeanne d’Arc. Puis, on fait demi-tour, on a une vue de l’autre côté sur l’orgue, magnifique, restauré et entretenu. » Un orgue parfaitement ancré dans l’église latignacienne.
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