Cocorico ! Aux derniers Championnats de France, Meaux Gymnastique a brillé sur la scène internationale… avec plusieurs médailles. Coline Devillard a décroché l’or au saut, Marine Boyer est repartie avec deux médailles (une en or à la poutre et une en bronze au sol) et Astria Nelo décroche la seconde place du podium pour sa toute première finale aux barres. A quelques mois des Jeux Olympiques de Paris 2024… On rêve déjà en or !
La gymnastique, un fleuron du territoire. Plébiscitée sur la scène nationale, le monde entier a les yeux rivés sur Meaux Gymnastique. Depuis plus d’une quarantaine d’années, le club forme des gymnastes de haut niveau… pour les emmener sur le toit du monde. Selon les profils, toutes les gymnastes ont une spécialité : les barres asymétriques, la poutre, le sol et le saut de cheval. Tous les ans, le traditionnel Gala de Meaux Gymnastique rassemble toutes les disciplines du club. « Tous les ans, il y a un gala, c’est important de promouvoir la gymnastique à Meaux. C’est important de rencontrer les jeunes. » A cette occasion, Adrien et Guillaume ont rencontré quelques gymnastes incontournables : Marine Boyer, Coline Devillard, Lucie Henna et Cypriane Pilloy.
Marine Boyer. Après avoir été aux Jeux Olympiques de Rio et Tokyo… Marine Boyer pourrait tirer sa révérence : à la maison. « Déjà, il y a la qualification olympique. Si il n’y a pas de qualification, il n’y a pas de Jeux ! C’est la première étape. » Comment prépare-t-on une qualification olympique ? « Il y a beaucoup de travail ! Là, on avait une semaine de repos pour repartir à fond. On a un test de préparation pour les Championnat du Monde (août), il y a les Internationaux de France à Bercy et il y aura les Championnats du Monde (octobre). » Pour être qualifiée aux Jeux, il faudra être être classé dans les neufs premières équipes. Le maitre mot : le travail. La spécialité de Marine Boyer ? La poutre. « C’est un sport ludique où on s’amuse beaucoup ! Si vous avez envie de bouger ou de faire des saltos, choisissez la gymnastique ! » L’entraînement d’une championne ? Six à sept heures par jour ! « C’est mes dernières médailles. Après les Jeux Olympiques, j’arrête ! Je me fais plaisir, je prends tout ce que je peux prendre. » Son dernier objectif ? Décrocher une médaille à la maison ! « Faire les Jeux à Paris, c’est finir en beauté ! C’est un évènement qu’on va pouvoir partager avec tout le monde. » Son leitmotiv ? Ne rien lâcher pour décrocher ce Saint-Graal !
Coline Devillard. Deuxième gymnaste espoir pour ces Jeux Olympiques de Paris 2024… Coline Devillard a déjà tout d’une grande ! En quoi ces Jeux Olympiques sont-ils si important ? « C’est le Graal de ma carrière ! J’ai déjà raté 2016 et 2020… Là, je me prépare à fond pour Paris ! Avant, il y a pas mal de choses à faire… on va se concentrer là-dessus. J’espère que je vais faire partie de cette équipe. » Sa spécialité ? Le saut de cheval ! « Après Paris, que je fasse partie de l’équipe ou pas, je ne vais pas arrêter la gymnastique. Pour le moment, je continue. C’est le Graal mais, ce n’est pas une fin en soi. » A la rencontre des jeunes licenciés de Meaux Gymnastique, Coline Devillard prend le temps d’échanger sur sa vision de la gymnastique. « Ça nous inculque pas mal de valeurs : la rigueur, la détermination et le dépassement de soi. C’est le sport qui nous inculque ces valeurs. Après la gymnastique, c’est autre chose en terme physique… On fait des choses assez folles physiquement, je pense ! » Dernièrement, l’athlète a décroché une médaille d’or au saut (Championnats de France). Quelle émotion ? « Beaucoup de bonheur, beaucoup de plaisir ! C’était… il y avait un mélange de plusieurs émotions. J’étais stressée pour cette finale, je venais de faire une année assez complète, c’est la concrétisation. C’était l’or ou rien ! » De notre côté, on croise les doigts pour Coline Devillard aux Jeux Olympiques !
Lucie Henna et Cypriane Pilloy. Chez Meaux Gymnastique, le talent n’attend pas. Les deux dernières étoiles montantes de la gymnastique rêvent de médailles et de victoires. Après avoir fait leurs débuts à Meaux, c’est à l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance) que les deux gymnastes s’entraînent. « Je pense que c’est important qu’on soit là pour le club, il nous apporte beaucoup. C’est très important d’être là pour remercier toutes les personnes qui nous suivent tout au long de l’année. » Que ce soit pour Lucie Henna ou Cypriane Pilloy, la mission est la même : direction les Jeux Olympiques de Paris 2024. « On se prépare pour ça ! Les stages commencent… On va entamer une longue préparation pour l’objectif des Jeux Olympiques, cet été. Comme tous les sportifs, les Jeux Olympiques, c’est un objectif. C’est important de se préparer pour être prête le jour-J. » En terme d’entraînement, les athlètes font en moyenne six à sept heures de gymnastique par jour.