La sécurité de tous, un engagement du quotidien. Depuis plusieurs mois, les agents de la police municipale ont investi leurs nouveaux locaux (Boulevard des sports). A proximité de la Maison des Jeunes, des commerces et du gymnase Lilandry, cette police de proximité oeuvre quotidiennement à notre sécurité. Depuis le 1 septembre 2024, les brigades sont équipées de quatre caméras-piétons. Un dispositif préventif qui apaise toutes les tensions… Explications.
La police municipale de Bailly, des gardiens de la paix. Tous les jours, les agents patrouillent en ville, à pied ou en voiture. Régulièrement, ils interviennent auprès des étudiants et des séniors pour leur donner quelques conseils. Une proximité saluée par la municipalité qui continue d’investir sur sa sécurité. « Il y a un investissement parce que déjà, ils se sont installés dans le nouveau poste de police municipale. Il a pu ouvrir parce que c’est un vrai choix de notre part de l’installer en cœur de ville (devant le gymnase, près du city-stade). La police municipale est un acteur de la commune. Il est beaucoup plus accessible que lorsqu’il était de l’autre côté de la départementale. » Et les habitants l’ont bien repéré ! Ils viennent régulièrement échanger avec les agents. « C’est un poste de police municipale qui est surdimensionné parce qu’il peut accueillir une équipe de quatorze policiers municipaux. Aujourd’hui, ils sont six (et sept avec un agent ASVP). Ils ont un CSU (centre de supervision urbain) qui est opérationnel et qui fonctionne. Ils font vraiment partie du paysage de la commune, ils sont connus des habitants, on s’appuie beaucoup sur nos agents. » Les locaux actuels sont prévus pour répondre aux enjeux de demain. « La population va doubler à échéance 2030-2040, on le sait, c’est gravé dans la convention avec Disney. En termes de sécurité (qui est un problème majeur), on est prêt à agrandir la force de la police municipale. » Le nouveau poste de police a bénéficié de subventions (avec notamment le bouclier de sécurité du département). « Là, ils sont équipés de caméras individuelles. Nous sommes allés chercher des subventions auprès de l’Etat et de la Région. » Depuis le 1 septembre 2024, les agents partent en intervention avec leurs toutes nouvelles caméras-piétons. Progressivement, ils seront tous équipés.
A quoi servent-elles ? Déployées depuis le 1 septembre dernier, les quatre caméras-piétons font déjà leurs preuves. En un clin d’œil, elles apaisent les tensions ! « Ces caméras protègent tout le monde, elles protègent nos agents et les personnes qui sont en face d’eux (et avec lesquelles, ils échangent). Les images sont enregistrées, le son est enregistré. C’est une preuve nécessaire qui peut être utilisée par tous. » En cas d’infraction ou d’accident, les images des caméras peuvent être utilisées par la police nationale. « Je compte beaucoup sur le côté dissuasif de ces caméras. C’est très bien, c’est de la dissuasion. Mon rêve absolu, c’est que ces caméras ne soient jamais exploitées. » Pour porter cette caméra-piéton, les agents ont reçu une formation. A l’heure actuelle, les quatre caméras sont utilisées par brigade (sur les deux agents, un seul peut la porter). « C’est un équipement qui a été demandé par les agents pour leur permettre d’apporter tous les éléments nécessaires et pour prévenir des infractions. L’ensemble des agents est très surpris par le port de ses caméras et son utilité qui a bien été expliquée aux agents. Aujourd’hui, ils n’hésiteront pas à déclencher les caméras. » Un dispositif qui rassure les Romainvillersois et les agents.
Comment ça marche ? A Bailly-Romainvilliers, les agents se passent leurs caméras-piétons au fil des services (avec notification sur un registre). « C’est simplement, un déclenchement par l’agent qui estime nécessaire (au début ou pendant l’intervention) de la déclencher. Il y a un signal sonore et visuel qui retentit. L’agent avertit la personne filmée du déclenchement de la caméra. A leur retour au service, ils déposent la caméra dans un support de déchargement. Les images ne sont jamais conservées directement sur la caméra, elles sont déposées sur un support informatique sécurisé (un support qui décharge immédiatement toutes les images de la caméra, sans intervention de l’agent). » Pendant leur service, les caméras peuvent tourner pendant plusieurs heures. Les images peuvent uniquement être récupérées par des agents de la police nationale. « Il y a la vidéoprotection qui sont des images captées par les caméras de voie publique. Là, on est sur des caméras individuelles où l’argent porteur déclenche lui-même la caméra. » Pour l’instant, le service est équipé de quatre caméras. Au fil du temps, la chef de la police municipale compte bien équiper tous ses agents. Les caméras ont été configurées pour être toutes déclenchées en même temps, ce qui permettrait d’avoir plusieurs angles de vue.
Les caméras peuvent-elles être activées à tout moment ? Et bien oui ! Dans le cadre de violences intrafamiliales, ce dispositif pourrait bien sauver des vies (en apporter des preuves irréfutables). « L’agent peut déclencher la caméra lors d’un conflit sur la voie publique, un conflit de voisinage, une altercation sur la voie publique ou même lors d’un contrôle routier. A partir du moment où l’agent estime qu’il y a un risque pour sa sécurité ou la personne, il peut déclencher sa caméra à partir du moment où il en a informé la personne. » Si l’agent est témoin d’une scène dramatique chez un Romainvillersois, il peut parfaitement activer sa caméra. Les habitants ne pourront pas s’y opposer.
Actuellement, les agents de la police municipale sont équipés de quatre caméras-piétons. Progressivement, tous les agents devraient en porter. Un dispositif préventif qui vise à apaiser les tensions entre les uns et les autres.