Le Boulevard des sports, une avenue entièrement dédiée aux loisirs. A Bailly-Romainvilliers, les jeunes peuvent s’amuser en toute sécurité. Le samedi 28 septembre 2024, le mythique bike park a été inauguré. Réhabilité à l’été dernier, il permet aux sportifs comme aux novices d’y faire de la trottinette, du vélo ou même du roller. Nichés dans un cadre arboré et ombragé, les 280 mètres du parcours de bosses sont incontournables sur le territoire. A proximité, le terrain de basket et le plateau pédagogique ont également été rénovés. Au cœur de ce projet : un esprit intergénérationnel.

Le bike park de Bailly, un équipement clé. Situé à proximité du gymnase et de la Maison des Jeunes, le bike park est plébiscité par tous les jeunes des alentours. Certains y ont même fait leurs premiers pas sur un vélo ! La rénovation du bike park ? Une évidence ! « On a surtout imaginé un endroit où les jeunes de la commune (et leurs familles) puissent venir pour passer un bon moment. Il y a effectivement le bike park qui est utilisé par les rollers, les trottinettes… Ce matin, on a même vu une draisienne avec un papa qui suivait son petit garçon (qui avait le casque). A côté, on a un parcours de sécurité routière et un terrain de basket. Finalement, il y a le city stade qui a aussi été réhabilité. Le sol était très abîmé, c’était une promesse que j’avais faite aux jeunes. » Un travail de longue haleine qui finit par payer. Le samedi 28 septembre 2024, quatre équipements ont été inaugurés en compagnie de Jean-Baptiste Rey. Trois d’entre eux ont été complètement financées par EpaMarne/EpaFrance. « Et, ça donne une idée de l’intelligence collective qu’on peut avoir avec l’aménageur. Ils ont eu des recettes sur la commune (sur des espaces développés) qui permettaient de financer ce bike park, ça nous a permis de financer la rénovation du city stade. On a une belle intelligence collective dans l’intérêt des Romainvillersois. » Pour faire face aux enjeux de demain (et conserver ce joli cadre de vie), la commune s’appuie grandement sur l’aménageur public pour construire l’avenir de Bailly. Et ça marche !

Anne Gbiorczyk, Maire de Bailly-Romainvilliers, est au micro de Crazy Radio

Le bike park, un espace en libre accès. Comment ça marche ? A Bailly, le circuit est strictement destiné à la pratique du vélo (les véhicules à moteur sont interdits). Les enfants de moins de douze ans doivent être surveillés par un adulte et le port du casque est obligatoire. « C’est un espace qui est ouvert en permanence, il n’y a pas besoin de réservation. Il n’est pas réservé par les associations. On se rend compte que les générations se mélangent, elles interagissent entre elles. On voit parfois des séniors qui viennent s’installer sur un banc, ils voient beaucoup de vie familiale. » Un bel espace de rencontre qui est préservé par ses utilisateurs. « On a surveillé tout l’été pour voir comment les choses s’organisaient et, ça s’autorégule. Les plus grands font attention aux petits. Quand il y a des BMX (qui vont beaucoup plus vite), ils sont très vigilants. Il y a une espèce de bienveillance qui s’est mise en place. Le parc arboré a été préservé. En cas de canicule ou de grosses chaleurs, c’est un endroit où il fait frais. » L’été dernier, cet îlot de fraîcheur a fait toutes ses preuves ! « Le bike park, il est goudronné avec un coût d’entretien pour la commune qui est bien plus faible que ce qui était avant (avec les gravillons, le désherbage). Il faut aussi penser en termes d’équilibre budgétaire. On essaye de penser à des quartiers d’aménagements, c’est ce qu’on a fait tout le long du Boulevard des sports. » Très prochainement, une aire de jeu qui a été pensée par le Conseil des quartiers devrait sortir de terre, il est situé de l’autre côté de la départementale 406. « Il y a aussi un terrain de football qui prend un peu l’eau aujourd’hui… On est en train d’essayer de trouver une solution, les solutions identifiées coûtent extrêmement chères. Il faut qu’on travaille au financement. On est concentré dessus, on sait qu’il y a de l’attente. » Avec EpaMarne/EpaFrance, la commune travaille désormais activement sur le déploiement de ses pistes cyclables. Un projet de plus de 700 000 euros.

La bonne entente entre EpaMarne/EpaFrance et Bailly-Romainvilliers. Aujourd’hui, les communes font face à de nouveaux enjeux (comme l’augmentation du prix de l’électricité, le coût des agents, le manque de moyens)… Pour répondre aux attentes des riverains, elles doivent absolument s’appuyer sur des partenaires. « C’est une double fierté parce que ça permet de faire comprendre le rôle d’un aménageur public, c’est d’accompagner le territoire à développer des quartiers de logements ou des quartiers d’entreprises. On oublie bien trop souvent que l’aménageur public est aussi là pour développer des équipements publics. » Le jour de son inauguration, certains bikers venaient de loin : Chelles ou même Torcy. « Ce matin, on a vu des habitants du Val-de-Marne utiliser cet équipement. C’est une vraie fierté de se dire que ce qu’on fait à une vraie utilité. Et, ça se fait dans une négociation très partenariale entre le territoire et l’aménageur public. » Pourquoi la commune de Bailly-Romainvilliers doit-elle absolument s’appuyer sur l’EpaMarne/EpaFrance ? « Le Val d’Europe se développe beaucoup parce que l’attractivité et la dynamique de Disney est une réalité (avec notamment l’arrivée de nombreuses entreprises). Le lien entre l’emploi et l’habitat est essentiel. C’est la raison pour laquelle, ce territoire se développe sur ses deux facettes. » Le bien-être des habitants repose souvent sur ces équipements. Face à une croissance progressive de la commune, ce besoin d’équipements publics grandit de jour en jour. « C’est ce qu’on œuvre à faire au quotidien depuis 1987. La convention entre Disney et l’Epa a été signée à ce moment-là. » souligne Jean-Baptiste Rey.

Jean-Baptiste Rey, directeur général adjoint Epa Marne/Epa France, est au micro de Crazy Radio

Le bike park, l’avant-après. Les fameuses bosses auraient pu disparaître… Dans les années 90, le parcours était parsemé de cailloux. A la première chute, la première égratignure pouvait traumatiser certains parents. Aujourd’hui, le tracé historique a été préservé. « C’est absolument essentiel de ne pas démolir, ce qu’on peut réhabiliter d’une manière intelligente. Que ce soit pour le parcours pédagogique ou la piste de cross (le bike park)… A l’époque, c’était en terre, avec pas mal de cailloux. Entretenir une piste en terre, ce n’est pas simple. Le fait de venir reprendre le tracé et refaire de nouvelles bosses (en dur), ça veut dire que ça va être encore plus pérenne. » Grâce à cette réhabilitation en bitume, le parcours est plus sécurisé. « Il y a beaucoup de gens qui l’utilisent, et ils sont respectueux. C’est très important, il n’y a pas de gens qui vont à l’envers, ils vont tous dans le même sens. Pour la collectivité, c’est important. Avoir un équipement public reconnu pour être dangereux, ce serait dramatique. Le fait que les gens respectent l’équipement, c’est ce qui peut nous arriver de mieux. » Un respect de l’équipement qui garantit sa pérennité.

L’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques commence déjà à s’écrire. Les images sont encore dans toutes les têtes… A proximité du bike park, c’est le terrain de basket à trois qui attire le regard des plus jeunes. Un engouement inattendu ! « Ils ont permis de faire connaître le basket à trois qui était peu connu. Et là, le terrain de basket… C’est un terrain de basket à trois où il y a un panier. Finalement, on est dans une vraie dynamique des Jeux Olympiques avec le BMX qui a été propulsé médiatiquement avec les trois médaillés tricolores. » Un intérêt pour ses disciplines qui n’existaient pas avant les Jeux de Paris. Maintenant, il faut faire face à la demande ! « Je pense qu’il y a un avant JO et un après JO. D’ailleurs, je n’ai pas d’éléments chiffrés sur le basket à trois mais… Le BMX Race, il y a aujourd’hui 23 000 licenciés en France, 1 700 en Ile-de-France. Les deux seuls clubs de Marne-la-Vallée, c’est Torcy et Chelles. Il y en a un qui n’est pas très loin (Boutigny). Les trois sont à guichets fermés sur les nouvelles adhésions parce qu’il y a trop de demandes suite aux JO. » Aujourd’hui, un nouveau club devrait voir le jour sur le territoire pour répondre à la demande. Aux côtés des associations et des collectivités, on retrouvera toujours l’EpaMarne/EpaFrance. « J’ai une petite appétence en étant compétiteur amateur et en ayant un cousin membre de l’équipe de France chez les professionnels. Je suis venu l’essayer pour la première fois, il y a quelques semaines, et j’ai juste kiffé pendant les deux heures où je suis venu. C’est vraiment très proche d’une piste de BMX ! La largeur est sécurisante, on peut se faire doubler en toute sécurité ! » Un équipement qui résiste même aux fortes pluies de la veille. Un beau pari sur le long terme !

« Cet équipement, il est à l’image de ce qu’on a fait sur le territoire de Marne-la-Vallée : très respectueux de l’environnement. » Le bike park de Bailly-Romainvilliers est situé au niveau du Boulevard des Sports. Entre le terrain de basket, le parcours pédagogique (pour affronter la circulation) et les 280 mètres de bosses… Les jeunes Romainvillersois peuvent s’amuser ensemble en toute sécurité. Rénové par l’EpaMarne/EpaFrance, cet équipement a encore de belles années à vivre !