La traditionnelle cérémonie des médaillés du travail, un moment hautement symbolique. Après avoir accueilli les nouveaux Romainvillersois, Anne Gbiorczyk a revêtu son écharpe de maire pour honorer des années au service des autres. Vingt, trente ou même quarante ans… Le samedi 5 septembre 2024, c’est dans la salle des mariages qu’une trentaine d’habitants se sont retrouvés en famille pour célébrer des années de dur labeur. Une matinée protocolaire et solennelle.
Honorer un service rendu, l’effort de toute une vie. On s’était dit rendez-vous dans dix ans ? A Bailly-Romainvillers, l’adresse de cette place des grands hommes commence à bien se faire connaître. Le samedi 5 septembre 2024, la salle des mariages a accueilli des travailleurs acharnés avec dix, vingt, trente et même quarante ans à leur actif pour certains. « Elle est protocolaire, oui. Il faut saluer vingt, trente, trente-cinq ou quarante ans de travail… ça mérite notre respect et une reconnaissance des habitants. On voit que les médaillés viennent beaucoup en famille… Ce protocole fait qu’ils prennent beaucoup de photos. On leur remet la médaille, on leur donne leur diplôme… C’est une juste reconnaissance parce que quarante ans de travail, ça veut dire quarante ans à se lever. » Argent, vermeil, or et grand or… Dans la salle, les médaillés sont tous venus accompagnés pour immortaliser l’instant. « On a tous des vies un peu chaotiques… C’est s’accrocher au travail, ça mérite notre respect. » Très symboliquement, Anne Gbiorczyk a immédiatement remis son écharpe tricolore pour les saluer et leur accrocher… cette fameuse médaille.
Une cérémonie solenelle et conviviale, à l’image de Bailly. Dans cette salle, les médaillés se connaissent bien. Que ce soit chez le boulanger, à la pharmacie ou même dans la rue… Ils se sont tous déjà croisés au moins une fois. « Il y a des gens qu’on connait et qu’on a croisé devant l’école, on a aussi des salariés de nos commerçants. Ce matin, on a remis une médaille à quelqu’un qui a travaillé à Carrefour Market. Tout ça, ça crée du lien, il faut que les gens se parlent. Pour vivre bien, il faut que les gens se parlent, il ne faut pas les diviser ou les monter les uns contre les autres. » Pour cette cérémonie protocolaire, Anne Gbiorczyk a appelé chaque médaillé par grade avant de leur remettre un diplôme et leur médaille. Après avoir été remerciés par le maire, les diplômés ont tous posé fièrement devant les photographes. « C’est la symbolique. Je le fais au nom de l’Etat et puis au-delà de ma personne, c’est le maire. Il y a le respect dû par le maire et le respect dû au maire, c’est pour ça que c’est important de mettre cette écharpe dans des moments comme ça. » Une matinée qui a également permis à certains Romainvillersois de se retrouver… Un beau moment de partage !
« Quand on est maire, il faut aimer les gens, il faut aimer aller vers eux, il faut les écouter et leur dire que nous sommes là. »
Des retrouvailles émouvantes. A Bailly-Romainvilliers, les habitants connaissent leur maire. Que ce soit dans la rue ou lors d’évènements, ils viennent souvent échanger avec Anne Gbiorczyk. Une proximité qui participe au bien vivre-ensemble… Tous les médaillés du travail étaient d’ailleurs bien connus du maire. « J’en connais quelques-uns, je connais leurs familles parce que eux, ils me connaissent. J’habite sur cette commune, je vis sur cette commune, mes enfants ont grandi sur cette commune. Je connais leurs anciens copains, je vais régulièrement dans les écoles, dans les centres… Je fais quelques courses, je connais les habitants. Il faut garder cette proximité. Il ne faut pas que l’équipe municipale, encore moins le maire, s’isole dans sa tour d’ivoire. » Une ligne de conduite appréciée par les riverains… Venus en nombre (et en famille) pour saluer le maire.
Vingt, trente, trente-cinq ou même quarante ans… A Bailly-Romainvilliers, les médaillés du travail ont été symboliquement remerciés. Après une cérémonie plus protocolaire, ils se sont tous retrouvés autour d’un apéritif-déjeunatoire… avant de se promettre de s’y retrouver dans dix ans !
