Le Lycée Samuel Paty de Montévrain se dévoile. Tous les ans, la Seine-et-Marne accueille des milliers de nouveaux habitants. Pour que les enfants grandissent dans de bonnes conditions, il faut des équipements. Le mardi 10 décembre 2024, les plans du Lycée Samuel Paty ont été présentés aux habitants de Montévrain. Particulièrement lumineux, l’établissement a été conçu par AIA Life Designers pour être en parfaite harmonie avec son paysage naturel (avec notamment des structures boisées). Prévu pour mai 2027, les travaux devraient commencer en octobre 2025. Explications.
Un établissement ambitieux et tourné vers l’avenir. Après la crise sanitaire, de nombreux parisiens ont choisi de se tourner vers la Seine-et-Marne pour fonder leur famille. Pour permettre aux enfants d’apprendre dans de bonnes conditions, la Région Ile-de-France continue d’investir sur l’éducation avec un plan d’investissement de plus de 6,6 milliards d’euros. La volonté de Valérie Pécresse ? Préserver l’égalité des chances entre chaque jeune francilien. « Le Lycée Samuel Paty à Montévrain aura une tonalité très liée à l’architecture, au développement durable et à la construction. L’Université Gustave Eiffel (Champs-sur-Marne, Marne-la-Vallée) est tournée vers des projets de vie durable avec l’école des Ponts. Aujourd’hui, on a besoin d’avoir ses spécialités dans le lycée de Montévrain. » Le permis de construire sera déposé en janvier 2025. Les premiers coups de pioche seront donnés en octobre 2025 pour une ouverture fléchée en mai 2027. Le Lycée Samuel Paty accueillera 1 000 élèves de formation générale, technologique et BTS. « Un lycée/campus hyper environnemental, complètement inscrit dans la nature avec les meilleures normes de qualité de construction. » Situé à proximité du collège Lucie Aubrac et du Montévrain Sports Academy, l’établissement prévoit plusieurs équipements : une salle polyvalente, une salle de sport, des logements de fonctions, un espace enseignants, une demi-pension, un FabLab et un amphithéâtre. En parfaite harmonie avec le parc du Mont Evrin, plus de 150 arbres seront plantés aux abords du lycée. En collaboration étroite avec la Région, la municipalité devrait également investir sur un nouvel équipement : un gymnase (de près de 6 millions d’euros). « Le nom de Samuel Paty a été donné à ce lycée en accord avec la ville de Montévrain, ce sera le premier lycée Samuel Paty qu’on ouvrira en Ile-de-France. Je pense que c’est un message que nous envoyons à tous nos enseignants… On est très fiers d’eux, on les soutient. » Dans ce futur lycée, les élèves comme les enseignants profiteront d’un cadre de vie plus agréable (et propice à la concentration).
Le Lycée Samuel Paty, un modèle pour les prochaines constructions. Le mardi 10 décembre 2024, c’est lors d’une réunion publique que les riverains ont pu découvrir le projet. Un moment structurant pour le projet du futur lycée ! « Quand on dépense 62 millions d’euros sur un projet… Oui, ça vaut le coup de venir vérifier qu’il plaît à la population. C’est toujours intéressant de confronter les idées de l’architecte et les idées de l’Education Nationale avec les besoins de la population. Typiquement, la section japonais du collège… Il faut qu’on prenne garde à l’inscrire au lycée pour qu’on puisse avoir de la poursuite d’enseignement. » Dans la salle, un professeur a notamment solicité de développer une classe sport-études. Une demande inattendue sera néanmoins examinée par la Région Ile-de-France. « C’était une très belle réunion avec beaucoup de monde et des questions très intéressantes. Un beau projet avec 1 000 élèves… Un coût de 62 millions d’euros. Je voulais saluer et remercier Valérie Pécresse parce qu’on s’est battu en 2015 pour avoir ce lycée… Elle a tenu sa promesse. C’est rare ! Je pense que c’est le devoir des élus de privilégier l’avenir de nos enfants. » Imaginé au cœur de l’écoquartier Les Roseaux, le Lycée de Montévrain (8 000m²) doit accueillir neuf classes de Seconde, sept classes de Première, sept classes de Terminale et deux classes en filières technologiques.
« On fera tout pour sécuriser l’avenir de nos jeunes. »
Un établissement qui devrait être apprécié par les jeunes. Baignée par une lumière naturelle, les lycées profiteront d’un lycée particulièrement végétalisé et construit avec des matériaux recyclés. « Il s’inscrit bien dans ce qu’on veut dans l’écoquartier des Roseaux (entre le parc du Mont Evrin, la future hall agricole). Il y a déjà des infrastructures de transports, on a avancé, elles vont être prolongées. C’est un beau lycée ! Je suis très content d’avoir cette symbiose avec la Région. » Dans une continuité parfaite avec le parc du Mont Evrin, le futur lycée devrait offrir de beaux espaces extérieurs aux lycéens. « Quand on a la chance de construire une ville qui va faire 20 000 habitants… Il faut avoir un collège, des structures sportives et éducatives dignes de ce nom. C’est ce qu’on fait ! On a un lycée qui va éclore. Je suis très content ! C’est un secteur qui bouge. On a une filière technologique, on a un enseignement supérieur… On a pris de l’avance, il faut absolument qu’on soit dans cette dynamique. » Un projet entièrement pensé pour le Montévrain de demain. Il accueillera des lycéens des quatre coins du territoire : Chessy, Chanteloup-en-Brie, Esbly, Montry, Chalifert ou même Saint-Germain-sur-Morin. Un lycée qui devrait permettre de désengorger les établissements actuels (et de subvenir aux besoins futurs). « Je pense que l’éducation, c’est la base de tout. Tant qu’on aura pas compris ça (à l’extérieur comme à l’intérieur de l’Education Nationale), je pense qu’on aura du mal à donner une vie normale à cette France qui est tellement malade. » souligne Christian Robache.
L’égalité des chances, un mantra. Le saviez-vous ? En Seine-et-Marne, 50% des étudiants ne poursuivent pas leurs études. A la tête de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse a un objectif : rendre l’enseignement supérieur accessible et abordable. « Dans les lycées seine-et-marnais, je souhaite qu’on puisse avoir du post-Bac (avec des filières à Bac +1, Bac +2 et même Bac +3) jusqu’à la licence professionnelle pour que les lycéens puissent continuer leurs études près de chez eux. Il vaut mieux que les poursuite d’études se fassent en restant chez papa et maman. » Pour permettre aux lycées de réussir, la Région Ile-de-France porte de nombreux dispositifs (avec les bons plans de l’application LABAZ). « On a énormément de dispositifs pour les lycéens. On a des bourses de 1 000 euros pour les lycéens boursiers avec une mention ‘très bien’. On a des aides pour les étudiants (étudiants mentors), c’est des contrats que donnent la Région à des jeunes étudiants pour aider d’autres étudiants (soutien scolaire, aider des élèves handicapés). Ce sont des contrats rémunérés dans le campus, ce qui permet aux jeunes de pouvoir financer leurs études. » Une dynamique qui permet aux jeunes de ne plus sacrifier leurs études.
L’éducation, un secteur sanctuarisé par Valérie Pécresse. Les tensions à l’échelle nationale se ressentent toujours sur les collectivités. Avant l’adoption de la motion de censure porté contre le gouvernement de Michel Barnier, la Présidente de la Région Ile-de-France avait pris une mesure radicale pour protéger les franciliens. « Nous, on a fait des choix. Pour l’instant, on n’a plus de budget… L’Etat voulait nous confisquer 320 millions de recettes fiscales. On n’a pas bien compris pourquoi… Nous, on n’est responsable de zéro dettes et de zéro déficit puisqu’on n’a pas augmenté notre dette. L’Etat voulait récupérer de l’argent pour sa dette. Moi, j’ai dit que ces confiscations de recettes ne devait pas se faire au détriment des lycées de l’Ile-de-France ou au détriment des transports. Ce sont mes deux priorités. » Pour poursuivre le plan d’urgence engagé sur les lycées, le Conseil Régional avait quelques pistes de financement. « On va rendre à l’Etat les politiques qu’on co-finançait avec lui. Il y a des politiques qu’on fait à 50/50, maintenant, on dit à l’Etat qu’il va faire tout seul. » Une décision qui préserve un chantier colossal mobilisant 1000 entreprises et près de 5000 salariés. « En Seine-et-Marne, vous aurez Montévrain, Villeparisis, on va ouvrir Torcy, on est en train de refaire complètement Coubertin (Meaux), on élargit Nangis, on refait Champagne-sur-Seine, on va refaire Dammarie-lès-Lys… En ce moment, on est partout ! » rassure Valérie Pécresse.
« Quand on a de beaux projets comme ça, ça donne encore envie de se battre pour un avenir serein. La Seine-et-Marne, c’est un beau territoire qui grandit de jour en jour avec plein d’avenir et de richesses. » Le futur Lycée Samuel Paty de Montévrain devrait ouvrir en 2027. Il y accueillera 1 000 élèves dans différentes filières, toutes tournées vers des métiers d’avenir.