
Le bien-être des femmes, une priorité à Lagny-sur-Marne. Le saviez-vous ? A Lagny-sur-Marne, la municipalité lutte contre la précarité menstruelle des femmes. Que ce soit au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), au Mix’City ou même à l’Opti’Mix… Dans les sanitaires de ces différents espaces de vie, des protections hygiéniques sont rangées dans les armoires. Installées en libre accès, les latignaciennes peuvent repartir avec des serviettes, des cups ou même des culottes menstruelles. Un dispositif utile et nécessaire.
Lever les tabous pour permettre aux jeunes femmes de vivre. Quand les règles débarquent… Certaines femmes se privent de tout. Pour permettre aux plus jeunes de continuer à faire du sport ou même d’aller à l’école, la commune de Lagny-sur-Marne donne des protections périodiques aux latignaciennes. « Dans les jeunes filles qui viennent, nous avons des jeunes filles qui vivent toutes seules avec leurs papas. Si pour une maman, c’est compliqué d’aborder ce sujet, c’est encore plus compliqué de l’aborder avec son papa. » Une aide financière non négligeable pour les familles les plus précaires. En 2024, ce sont des milliers de protections hygiéniques qui ont été distribuées. Un joli coup de pouce pour les ménages ! « 13 896 serviettes hygiéniques. Nous offrons aussi la possibilité d’avoir des protections qui sont plus écologiques… Nous avons distribué 160 cups. Nous avons quand même distribué 5 600 culottes menstruelles… C’est bien pour l’écologie et la planète. C’est aussi un confort énorme pour les jeunes femmes. Nous avons distribué plus de 5 800 tampons sur l’année 2024. » Des protections entièrement financées par la ville avec l’aide de l’association Dons Solidaires.
Échanger pour mieux accompagner. Que ce soit avec sa maman ou même son papa, il y a des discussions que les jeunes filles redoutent… L’arrivée imminente des règles reste une conversation délicate dans les foyers. Pour permettre aux jeunes femmes de grandir en toute sérénité, la ville de Lagny-sur-Marne a pensé à tout. « Il y a des cafés des parents au Mix’City, on est forcément axé sur la parentalité. On travaille beaucoup sur la parentalité, on aborde ce genre de problématique lors des cafés des parents. Ils sont toujours animés par une professionnelle (pour répondre aux questions). » Des échanges constructifs qui finissent par renforcer les liens entre les parents et leurs enfants. Au quotidien, la municipalité offre des protections périodiques grâce à une association engagée : Dons Solidaires. « Grâce à l’association Dons Solidaires, c’est un coût vraiment petit… C’est moins de 600 euros par an. On arrive à fournir toutes ses protections… pour moins de 600 euros par an. Même les plus petites communes peuvent le faire. On répond vraiment à une problématique sociale et financière, il faut essayer de le faire. » Une collaboration qui permet à la commune d’avoir des protections hygiéniques de qualité à des prix très intéressants.
Un sujet de société qui touche toutes les femmes. Face à la hausse des coûts, les familles finissent par choisir des priorités… Et malheureusement, ils finissent par ne plus acheter de protections hygiéniques. « C’est pour les jeunes et les moins jeunes, ça représente un budget non négligeable pour les familles latignaciennes. Si vous avez une famille qui a quatre enfants et qu’il y a trois filles… C’est très très cher ! On s’est penché sur le sujet parce qu’on a été alerté par les collèges de Lagny. » Régulièrement, les jeunes filles s’absentaient… Elles ne venaient plus en cours. « On s’est aperçu qu’il y avait des filles qui ne pouvaient pas aller à l’école pendant leurs règles… parce qu’elles n’avaient pas de quoi acheter leurs protections. » Grâce aux armoires installées au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), au Mix’City ou même à l’Opti’Mix… Les plus jeunes peuvent continuer à vivre leur vie de jeune fille en allant à l’école, sans craindre un drame. « Le fait de savoir qu’on peut aller au sport, on peut aller à la piscine… Si on a un incident, il y aura de quoi répondre, je pense que c’est un confort qu’on apporte aux familles. » assure Florence Blanchard.
« Quand on n’a pas les moyens, ça peut être perçu comme quelque chose de superflue. Ce n’est pas du superflue, c’est vraiment du quotidien. On en a toutes besoin ! » En 2024, ce sont des milliers de protections hygiéniques qui ont été données aux latignaciennes. Plusieurs armoires ont été installées au CCAS, au Mix’City et à l’Opti’Mix. Vous en avez besoin ? Servez-vous !